Le soutien à l’installation de demain… vu par les Chambres d’Agriculture d’Aquitaine


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Le soutien à l'installation de demain... vu par les Chambres d'Agriculture d'Aquitaine

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 11/06/2013 PAR Solène MÉRIC

Selon Dominique Graciet, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture d’Aquitaine, la contribution des Chambres à ces Assises de l’installation est doublement justifiée; il s’agit de « servir les jeunes qui veulent rentrer mais au-delà, servir l’économie régionale», considérant que si l’Aquitaine se laisse aller aux grandes exploitations céréalières, pauvres en main d’œuvre, elle s’appauvrira économiquement et socialement. «Les jeunes agriculteurs sont un minerai pour créer de la valeur ajoutée à notre agriculture et à notre économie », insiste-t-il.
Un minerai qui explique l’implication forte des chambres d’agriculture sur cette question de l’installation. Car au delà des outils et dispositifs qui existent déjà au niveau national, et qui mériteraient bel et bien quelques évolutions du point de vue de la profession présente ce mardi, les Chambres ont participé à la création de nouveaux outils pour combler les manques et faciliter les installations et l’accompagnement des porteurs de projets.

Un prêt d’honneur à 0% pour les « sans DJA »Là où la Dotation Jeunes Agriculteurs (dispositif d’aide national) exclut de son champ les porteurs de projets de plus de 40 ans et les «mal diplômés» au regard de ses prescriptions, la Chambre d’agriculture de Dordogne a créé avec de nombreux partenaires, le Fonds Agricole Périgord Initiative. Celui-ci accompagne les «sans DJA», grâce à l’attribution d’un prêt d’honneur à 0%. Un dispositif que les Chambres d’agriculture préconisent d’ailleurs comme devant être étendu à l’ensemble du territoire national.
Dans les Landes, la Chambre d’Agriculture s’est lancée il y a 6 mois dans un travail auprès des acteurs économiques,  et plus particulièrement, de la filière palmipèdes gras. Objectif : faciliter l’installation et la transmission des exploitations grâce à une meilleure communication entre acteurs agricoles et économiques d’une même filière. Il s’agit par exemple de faire prendre conscience aux acteurs économiques que les contraintes de dates ou de délais commerciaux ne collent pas avec les contraintes administratives d’un porteur de projet souhaitant bénéficier de la DJA, d’où la nécessité de mieux les anticiper.
Prenant cet exemple, ou celui de la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantiques qui développe un fort partenariat avec la SAFER 64 autour du foncier comme enjeu de la transmission, la mise en place de relations plus fortes avec les acteurs économiques ou du territoire est fortement préconisé par les professionnels.

Un guichet unique d’informationSuivant les propositions nombreuses des chambres d’agriculture, la politique d’installation de demain devrait davantage faciliter l’installation progressive, détacher le statut d’agriculteur à la surface de foncier qu’il possède, renforcer le montant de la DJA en fonction de certain critère, créer un guichet unique d’information, renforcer l’accompagnement après l’installation pour tous les porteurs de projets (y compris sans DJA) ou encore développer des formes de portage du foncier et les élargir aux installations relevant du cadre familial, qui pour l’instant en sont exclues. Autant d’idée, qui seront débattues lors des Assises régionales, coordonnées par l’Etat et le Conseil régional, ce 14 juin prochain.

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