Le retour des spectaculaires enchères


Une douzaine de bovins de plus ou moins une tonne ont été présentés sur le ring, devant des bouchers et des restaurateurs munis de leurs palettes jaunes.

Eleveurs et leurs vaches (dont Pierre Lortholary, éleveur de GAEC la trochoise ) à la vente aux enchères du Salon de l'Agriculture de Nouvelle-Aquitaine, 2022.Nolwenn Tournoux

Eleveurs et leurs vaches (dont Pierre Lortholary, éleveur de GAEC la trochoise ) à la vente aux enchères du Salon de l'Agriculture de Nouvelle-Aquitaine, 2022.

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/05/2022 PAR Nolwenn Tournoux

La traditionnelle vente de vaches aux enchères du Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine a eu lieu, mêlant une dizaine de vaches Limousines labellisées Blason Prestige et un Bœuf de Chalosse. Une douzaine de bovins de plus ou moins une tonne ont été présentés sur le ring, devant des bouchers et des restaurateurs munis de leurs palettes jaunes. Les plus chères ont été vendues 5 800€.

« Un bel animal, beaucoup de viande dans son arrière main ! C’est bien arrondi, c’est une vache très fine d’os donc avec un bon rendement carcasse, » clame Olivier Rambert, maître de cérémonie des enchères cette année et responsable commercial chez Interlim Génétique Service. Presque théâtral, dynamique, l’animateur de la vente ne s’arrête pas de parler. Les vaches défilent les unes après les autres, le prix de départ est donné puis les enchères montent.

« J’ai 5500 ici, 5500 c’est bien mais 5600 c’est mieux, 5600 merci, 5600 c’est bien vu, » encourage Olivier Rambert tandis que l’éleveur fait tourner sa vache et que les acheteurs lèvent successivement leur palette jaune. « 5800€ ! Regardez-la bien, vous allez la laisser partir, pas de regrets ? 5800 une fois, 5800 deux fois, 5800 trois fois, adjugée vendue ! ».


Des prix plus ou moins satisfaisants
Pierre Lortholary, éleveur de GAEC la trochoise (19), vient de vendre sa vache Merveille, 1075 kg, à 5800€. « On s’adapte à la situation économique, mais je suis content du prix. Et puis ma vache sera bien valorisée, et c’est quand même une belle pub, » assure-t-il. Même si l’éleveur se montre positif, cette année, les vaches ont été vendues à des prix moins élevés que l’espéraient les organisateurs et les éleveurs. Merveille sera abattue dans les prochains jours. Sa viande sera vendue par la Boucherie Gautier au Cap Ferret, des habitués de ces enchères.


« La finesse de l’ossature et la quantité de morceaux nobles, estimés sur un animal vivant, en font sa valeur, » explique Olivier Rambert. « Entre deux animaux du même poids, un acheteur connaisseur se tourne vers un animal plus conformé : avec plus de morceaux nobles, comme le filet ou le faux filet par exemple. » Pour animer la vente aux enchères, évènement spectaculaire qui réunit le public autour du ring, Olivier a prêté serment au tribunal de Limoges. Pour assurer ce rôle, affirme-t-il, « il suffit d’être consciencieux, et d’avoir un peu de bagout ! »

Cet article fait partie du dossier
Ça vous intéresse ?
Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Bordeaux / Gironde
À lire ! AGRICULTURE > Nos derniers articles