Le préfet de région salue le dynamisme du bassin de Lacq


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Le préfet de région salue le dynamisme du bassin de Lacq

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Publication PUBLIÉ LE 12/06/2013 PAR La rédaction

L’occasion a été saisie pour mettre l’accent sur plusieurs grands projets. A commencer par le Lacq Cluster Chimie 30, qui permettra d’exploiter pendant trente ans  à débit réduit les réserves de gaz restant dans le sous-sol de Lacq. Cela, afin de fournir de la vapeur aux industriels dans des conditions compétitives, ainsi que du sulfure d’hydrogène. Un élément essentiel à l’entreprise Arkema dont le développement sera ainsi assuré. « Le LCC30 évite la perte de 1000 emplois directs et de 1250 emplois indirects » estime-ton sur le bassin.

Il était également difficile  de ne pas évoquer l’usine de production de PAN (polyacrylonitrile) , une matière première indispensable à la fabrication de la fibre de carbone dans l’unité que le groupe japonais Toray est en train d’édifier à Lacq. Ce qui devrait lui permettre de créer entre 60 et 70 emplois. Capable de produire 12 000 tonnes par an, elle devrait démarrer en mai 2014.

L’accent a enfin  été mis sur l’usine que le groupe Novasep construit actuellement à Mourenx. A partir d’huile de poisson, elle produira pour un client américain un principe actif pharmaceutique riche en omégas 3. Il s’agira de l’une des plus grosses unités au monde spécialisée dans la chromatographie industrielle pour des applications pharmaceutiques. L’investissement, pour lequel des aides ont notamment été reçues de la Communauté de communes de Lacq, du Conseil régional et du Conseil général, se monte à 30 millions d’euros. L’usine entrera en service en avril 2014.

Le préfet de région a salué le dynamisme manifesté par le bassin. Il  a toutefois demandé si sa réflexion portait au-delà des trente années d’activité que permettra le Lacq Cluster Chimie. Pour David Habib, le président de la communauté de communes, la réponse est entre les mains du groupe Total. « La question qui se pose est de savoir quel sera son niveau de suivi sur ce territoire » dit-il. Tout en reconnaissant que ses dirigeants « ont conscience de leurs responsabilités régionales. »

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