Ouvert à la circulation le 18 mars 2013, le pont Jacques-Chaban-Delmas souffle sa quatrième bougie. Un peu plus de 25 000 véhicules empruntent quotidiennement cet ouvrage, par ailleurs de plus en plus sollicité par le passage des bateaux. Les automobilistes ont rapidement adopté ce nouveau franchissement, ce qu’attestent les comptages réalisés par les services de Bordeaux Métropole qui confirment les prévisions initiales de fréquentation. En 2016, 25 366 véhicules ont ainsi emprunté chaque jour en moyenne cet ouvrage (13 025 de la rive gauche vers la rive droite et 12 341 de la rive droite vers la rive gauche) contre 25 099 en 2015 (13 236 de la rive gauche à la rive droite et 11 863 de la rive droite à rive gauche).
En quatre années, le pont Jacques-Chaban-Delmas a incontestablement eu un impact significatif sur les conditions decirculation dans l’agglomération. Il a notamment permis de réduire de 28 % le trafic sur le pont de pierre et contribué à soulager le pont d’Aquitaine, mais dans une moindre mesure, puisque la hausse régulière du trafic sur la rocade a compensé les effets bénéfiques de la mise en service du pont Jacques-Chaban-Delmas. C’est aussi un maillon très utilisé par les modes doux (piétons, deux roues), avec 1 500 vélos qui l’empruntent en moyenne par jour ouvrable, pour un usage utilitaire de type domicile / travail, et plus de 1 000 piétons ou joggeurs.
L’an dernier, 58 bateaux – paquebots, voiliers de prestige, navires militaires, remorqueurs du port de Bordeaux ou bateaux de plaisance – sont passés sous l’ouvrage, contre 56 en 2015, 43 en 2014 et 39 en 2013. Par ailleurs, les mois de mai, juin, juillet, août et septembre restent davantage concernés par les passages de bateaux.
Globalement, en intégrant les levées du tablier pour maintenance, on comptabilise 95 manœuvres en 2016, contre 94 en 2015 et 75 en 2014. Pour 2017, ce sont déjà plus d’une centaine de levées qui sont programmées. Enfin, les fermetures à la circulation, notamment en jour de semaine (du lundi au vendredi, entre 7h et 21h) ont été réduites : elles atteignent 62 h 45 min en 2016, contre 92 h 19 min en 2015 (- 20 %).