Le Pin Galant accueille les jeunes danseurs


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Le Pin Galant accueille les jeunes danseurs

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 22/03/2008 PAR Piotr Czarzasty

Le concours est ouvert aux amateurs et pré-professionnels de toute la région. Ceux-ci devaient présenter, devant un jury, des variations, libres ou imposées suivant les catégories, soit en individuel, duo, ou en groupe. Le jury a ensuite attribué plusieurs prix allant de « mention » aux I, II et IIIème Prix. Seul le Premier Prix donne droit de participer au concours national, organisé chaque année dans une région de France différente et qui regroupe tous les premiers prix des régions de France et d’Outre-Mer. Celui-ci se tiendra, cette année, à Dijon.

Maîtrise d’un côté, « coup de coeur » de l’autre

Le jury rendait son verdict selon plusieurs critères. Ceux-ci étaient différents en fonction de variations imposées ou libres. Dans le cas des premières « …on évalue la réalisation de certains éléments prévus dans le programme. » explique Hamed Ben Bella Lhacen, prof. Jazz, Hip Hop, chorégraphe, danseur. « Dans le cas de chorégraphies libres, on valorise l’écriture de l’espace, les déplacements, mais aussi l’originalité de l’oeuvre, des costumes, etc. » Les prestations des danseurs ont pu être suivies par public, avec ,néanmoins, une contrainte particulière – l’interdiction d’applaudir. « On est là surtout pour noter le travail. » explique M. Lhacen « …bien que, s’il y a un coup de coeur, il nous prend aussi forcément. »

L’Aquitaine et son amant… la danse

Parmi les lauréats au niveau national, les Aquitains occupent une place importante. Ceci n’est d’ailleurs, guère surprenant lorsqu’on observe le nombre croissant de participants au concours régional. « Je me rappele qu’au premier concours ils n’étaient qu’une trentaine, maintenant ils sont 692 à se présenter. » remarque Evelyne Boissolles, Présidente de la de CND Aquitaine. Leurs résultats satisfaisants, tant au niveau régional que national ne viennent pas d’un hasard. « L’Aquitaine est très active dans ce domaine ; notamdanseusement par un grand nombre d’écoles et de plus en plus de stages ouverts au public. » constate Mme Boissolles, par ailleurs professeur de danse, qui appelle cet art son « amant ».

Pour les garçons, c’est hip hop ou rien du tout

Cela ne change, néanmoins, en rien le fait que la danse reste une activité largement dominée par les filles. On avait pourtant beau chercher des représentants masculins au Pin Galant, ceux-ci demeuraient introuvables ; encore que, en hip-hop, on pouvait noter quelques rescapés. « Je pense que cela vient des arrières-pensées des garçons. » suggère Mme Boissolles. « Quand il s’agit de danse, pour les garçons, c’est un sujet tabou; à moins qu’on parle de hip hop. »

Plus qu’un loisir mais pas un métier

En ce qui concerne les filles, toutes semblent adorer la danse, c’est leur « passion », mais rares sont celles qui voudraient s’y consacrer de manière plus professionnelle, malgré plusieurs années d’école. « C’est trop dur. » remarque Eloise, 9 ans de Biarritz ; « Pour moi c’est un passe-temps, je n’y pense pas sérieusement en temps que métier. » affirme Chloé, 13 ans de Dordogne. Indépendamment de leur âge, toutes les filles soulignent que la danse est, pour elles, un « loisir » avant tout. « Elle permet de se lacher ; se défouler un peu » remarque Margaux, 16 ans, des Landes ; « C’est même plus que du loisir, la danse c’est donner du plaisir à soi et aux autres. » avoue Séréna, 16 ans, des Landes.

Même les professionnels semblent, quelque peu, partager cet avis. « Je répète toujours à mes élèves : « Fais toi plaisir, on s’en fout du prix. » » La politique de remise des prix le confirme. « Le plus important dans tout ça sont les appréciations qu’on donne aux élèves » souligne M. Lhacen « Pour évoluer c’est plus riche qu’une note. »

Piotr Czarzasty


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