Le chant des Pierres Lyriques en Béarn des Gaves


aqui.fr

Le chant des Pierres Lyriques en Béarn des Gaves

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/08/2013 PAR La rédaction

« La musique classique n’est pas réservée qu’aux seuls initiés » assure François Ithurbide.  Le festival Pierres Lyriques en Béarn des Gaves qu’il anime depuis treize ans dans les cantons ruraux de Navarrenx, Sauveterre et Salies-de-Béarn est là pour en témoigner. Chaque été, une série de concerts peu communs sont donnés dans ce piémont pyrénéen,  verdoyant certes, mais  situé à près de 200 kilomètres de l’opéra de Bordeaux, et éloigné d’autres lieux de renom dédiés à l’art lyrique. De Gounod à Offenbach, de Donizetti à Messager, la voix y est célébrée de multiples manières par des ensembles où des choristes amateurs côtoient des solistes professionnels habitués à se produire sur les plus grandes scènes.

Pour appuyer cette démarche, un  grand chœur, composé de 70 interprètes, ainsi qu’un chœur de chambre ont été créés par l’association Pierres Lyriques. Ces deux formations offrent la possibilité à toutes les personnes que le chant intéresse  d’aborder un répertoire exigeant, et des œuvres auxquelles elles sont rarement confrontées.  Une manière de montrer qu’un chœur amateur « peut procurer de réelles émotions musicales, au même titre qu’un ensemble professionnel ». Ces interprètes sont accompagnés par un ensemble dirigé par Samuel Jean, professeur au CSNM de Paris, et composé de musiciens venus des orchestres régionaux de Pau et Bayonne, ainsi que des conservatoires de Pau et de Lyon.

Dans cet esprit, une soirée Rossini sera organisée le vendredi 9 août à 21 h dans la cour d’honneur du château d’Audaux. De même, trois concerts seront proposés  le jeudi 15 août dans l’église de Sauveterre-de-Béarn, le vendredi 16 dans celle de Salies-de-Béarn, et le samedi 17 à la cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie. Débutant à 21 heures, ils permettront d’entendre le Requiem de Fauré. Une œuvre dans laquelle ce compositeur envisage la mort « une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux ». Dans un tout autre registre, le concerto pour clarinette de Mozart,  écrit en 1791 pour un musicien virtuose que le génial compositeur appréciait, figure également au programme.

Renseignements : pierreslyriques.free.fr

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! SPÉCIAL > Nos derniers articles