Mont-de-Marsan: La tradition se veut plus forte que les anti-taurins


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Mont-de-Marsan: La tradition se veut plus forte que les anti-taurins

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/07/2016 PAR Julie Ducourau

Le chanteur Renaud n’a finalement pas fait le déplacement à Mont-de-Marsan. Rama Yade s’est donc prêtée, seule, au jeu des selfies en pleine fête de la Madeleine. Avant le départ d’un cortège qui a rassemblé de 800 à 1.000 militants anti-corridas au plus fort de cette manifestation organisée par le CRAC Europe (Comité radicalement anti-corrida), et soutenue par une vingtaine d’associations, l’ex-secrétaire d’Etat et candidate à la présidentielle est venue dénoncer « une tradition surannée et inhumaine » et « dire non à la souffrance animale ». 

Super GasconRamaYadeantitaurinsAutour d’elle, des pancartes « corrida = barbarie » ou « Mont-de-MarSANG » étaient brandies par des militants anti-taurins arrivés en bus de Lille, Lyon ou Marseille. Ils se sont ensuite assis, masqués de demi-têtes de taureaux, en scandant « Basta Corrida », avant de défiler dans le calme. Une poignée de manifestants cherchant à dépasser les limites prescrites par la préfecture ont été repoussés par les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre, à environ 500 mètres des arènes où se tenait la 4e corrida des fêtes. Là au Plumaçon, une petite contre-manifestation à laquelle participait la maire Modem de la ville Geneviève Darrieussecq, s’est improvisée autour de « Super Gascon » pour « défendre la culture et les traditions locales». Certains d’entre eux arboraient fièrement des slips et des pelles en plastique, en clin d’œil au chasseur landais importuné cet hiver par des opposants à la chasse à la matole et dont la photo avait enflammé les réseaux sociaux.

Autour des arènes, la plupart des festayres interrogés n’accordaient que peu d’importance à la manif anti-taurine. Certains disaient toutefois craindre pour l’avenir de la corrida et des traditions locales du fait de la montée en puissance des mouvements animalistes, d’autres dénonçaient le battage médiatique autour des anti-taurins. A l’image de Vincent Payet, aficionado de toujours et membre de la Peña Soldevilla de la ville : « ici à Mont-de-Marsan comme à Dax et dans tout le Sud-Ouest, le grand public n’est pas forcément féru de tauromachie mais il défend le respect des traditions et la culture locale, c’est pour nous insupportable que des gens venant d’ailleurs veuillent nous apprendre comment on doit vivre ».

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