La réflexion en action : l’économie créative comme solution à la crise ?


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La réflexion en action : l'économie créative comme solution à la crise ?

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/02/2009 PAR Solène MÉRIC

Cet ouvrage va à contre-sens de l’idée trop souvent défendue selon laquelle économie et culture ne font pas bon ménage. Au contraire, il met en avant l’idée que l’économie culturelle pourrait être un nouveau modèle de développement à la croisée des chemins de l’art, de la culture, des affaires et de la technologie où les richesses des territoires auraient toute leur place. Si l’idée est nouvelle en France (le livre de l’I2R est le premier ouvrage français à traiter du sujet), elle a déjà fait son chemin dans un certain nombre de pays anglo-saxon et au sein d’instances internationales comme la CNUCED ou la Commission européenne.

Allier culture et économie
Pour faire simple, l’économie créative est la mise en œuvre d’une économie de réseau pouvant allier dans une même démarche culture et économie. Selon le groupe de réflexion, quatorze secteurs peuvent ainsi être envisagés comme reflet de cette économie créative. Parmi eux, l’architecture, l’édition, les arts plastiques, les vins et la gastronomie ou encore les arts numériques comme les jeux vidéos par exemple.
Selon Georges Viala, cette économie créative n’est pas un simple phénomène de mode, c’est un mouvement beaucoup plus profond. A Londres, qui a eu un rôle précurseur dans le développement de cette économie, 525 000 personnes travaillent dans le secteur de l’économie créative. De quoi être tenter par l’aventure surtout lorsqu’on sait que ce secteur se développe 2 fois plus vite que les secteurs traditionnels…

La nécessaire entente des politiques
La condition principale de l’application du concept de l’économie créative à Bordeaux réside dans la nécessaire entente des hommes politiques aux différents niveaux : CUB, Mairies, départements et régions doivent se coordonner pour pouvoir accompagner la démarche « sans pour autant vouloir piloter les projets » précise Georges Viala. « Les acteurs de cette économie créative ont besoin d’un minimum d’espace et de liberté pour justement laisser place à leur créativité dans leur projet. Les politiques ne doivent pas être dirigistes ».
Le mouvement commence à prendre, quelques projets émergent sur l’agglomération bordelaise et les structures politiques s’organisent ; la Mairie de Bordeaux avec la création du groupe Bordeaux créative, la mise en place d’un service dédié à l’éco-création au Conseil régional, etc…
Loin de n’être qu’une explication du concept de l’économie créative, l’ouvrage de l’Institut des deux rives éclaire son lecteur, acteur économique ou simple curieux, sur les perspectives et les opportunités en jeu, à travers un lexique de mots clés et des témoignages de personnalités qui se sont essayés à cette nouvelle économie. Parmi eux, Thierry Marx, Richard Coconnier, Philippe Starck et bien d’autres encore.

Solène Méric

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