La Nuit du Bien Commun pour « encourager les citoyens »


La Fondation de France et Obole co-organisent, le 16 novembre au Grand Théâtre de Bordeaux, la Nuit du Bien Commun, une soirée destinée à réunir particuliers et entreprises autour des associations.

Jessika Jouvie, Thibault Farrenq, Hervé des Horts, Pascale Rousseau-Dewambrechies, Béatrice Bausse, Laurent Desjars, Jenna Boitard et Emilie Vandellos DuflosAqui.fr

Jessika Jouvie, Thibault Farrenq, Hervé des Horts, Pascale Rousseau-Dewambrechies, Béatrice Bausse, Laurent Desjars, Jenna Boitard et Emilie Vandellos Duflos

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 09/11/2021 PAR Margaux Renaut

Mardi 16 novembre à 19 h, aura lieu au Grand Théâtre de Bordeaux, la première édition bordelaise de la Nuit du Bien Commun. Co-organisé par la Fondation de France et Obole, start-up créatrice de la Nuit du Bien Commun, concept déjà ancré dans d’autres villes de France, cet événement donnera la parole à dix associations girondines dans le but de développer la philanthropie dans les territoires et encourager les citoyens à passer à l’action.

La Nuit du Bien Commun ou Bordeaux pour le Bien Commun, dans sa déclinaison locale, ce sont 10 associations girondines disposant de 4 minutes chacune pour présenter leur projet sur la scène du Grand Théâtre à Bordeaux. À l’image d’une vente aux enchères, les 400 participants, particuliers et entreprises, attendus pourront lever leur panneau, pour indiquer leur volonté de donner entre 100 et 5 000 euros à une association et son projet. « L’ambition principale de cette soirée est de rassembler les acteurs du territoire autour d’une même envie, celle d’agir pour l’intérêt général » explique Béatrice Bausse, déléguée générale de la Fondation de France Sud-Ouest «  c’est d’ailleurs la vocation de la Fondation de France qui accompagne déjà toutes les envies d’agir ».

Inédit à Bordeaux, mais déjà existant dans d’autres villes telles que Nantes ou Paris, cet événement a, selon Thibault Farrenq co-fondateur d’Obole et de la Nuit du Bien Commun, deux objectifs, « faire connaître des associations en leur apportant de la visibilité et sensibiliser à la philanthropie ». « Cette soirée est faite pour les associations, pour les soutenir » explique-t-il, « rassembler des soutiens, afin de les aider à mettre en place ou à consolider leurs actions ». Un événement repoussé à cause de la crise sanitaire qui avait pourtant, dès juillet 2020, enthousiasmé Laurents Desjars, directeur de la Degust et Président des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens d’Aquitaine. « C’est un engagement personnel, agir pour le bien commun, mais surtout, et c’est à mon avis le plus efficace, agir collectivement » affirme ce dernier.


Encourager les nouvelles formes de solidarité

78 projets ont été étudiés par les experts bénévoles de la Fondation de France, en réponse à un appel à candidatures auprès des associations du territoire. « Après une première sélection, c’est une vingtaine de projets qui a été retenue et présentée devant un jury » explique Béatrice Bausse, «  pour finalement ne garder que 10 associations ». Ces bienheureuses associations, ont été sélectionnées selon une série de critères dont la pertinence du projet au regard du besoin identifié, la fiabilité et la pérennité de la structure, l’ancrage territorial et la participation des bénéficiaires dans la mise en place du projet. Seules des entreprises ayant moins de 5 millions d’euros de budget étaient éligibles, « soit des projets ou des associations, n’ayant pas encore assez de structure pour aller chercher des fonds », explicite Thibault Farrenq.

Avec enthousiasme, Jessica Jouvie, directrice de Clubhouse Bordeaux, association qui lutte contre l’isolement des personnes vivant avec un handicap psychique, affirme que « la soirée va permettre d’apporter un éclairage plus que nécessaire aux projets des associations, associations qui proposent des solutions concrètes à des problèmes concrets ». Avis partagé par Jenna Boitard, directrice de la Maison Rose Bordeaux, qui s’est dite « séduite par le concept du pitch, bien plus humain et efficace qu’une simple demande de subvention ». « Le pitch va nous permettre de transmettre notre amour, notre passion et notre joie » explique-t-elle, « et cela, sans aucune concurrence entre les associations, tout le monde pouvant recevoir des dons ».

En plus, des potentiels dons financiers, s’offre aux associations la possibilité de tisser des liens et créer du réseau grâce notamment à un temps d’échange, avant et après soirée, avec les mécènes. « L’objectif est de sensibiliser et de provoquer une réaction » relève Thibault Farrenq, « si des participants ne peuvent pas donner, ils peuvent aider par d’autres moyens tels que le mécénat de compétences ou plus simplement, la mise à disposition de réseau». Pour participer à la soirée, rien de bien compliqué, une promesse de don symbolique à hauteur de 100 € et plus important encore, « l’envie d’agir pour l’intérêt général ».

 

Inscription obligatoire sur le site internet de l‘événement : https://bordeaux.lanuitdubiencommun.com/je-participe


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