Pour une métropole plus verte


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Pour une métropole plus verte

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/06/2017 PAR Claude-Hélène Yvard

Dans la plupart des grandes agglomérations, les terres agricoles sont grignotées par l’étalement urbain. La métropole bordelaise n’y échappe pas. Pour préserver le foncier agricole et favoriser l’installation de nouveaux exploitants, Alain Juppé, président de Bordeaux métropole a signé deux conventions lundi matin d’une durée de trois ans avec la Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural, SAFER Aquitaine Atlantique et la seconde avec la Chambre d’agriculture de la Gironde. Le territoire métropolitain compte 50 % d’espaces naturels, agricoles et forestiers, soit 5800 hectares. On estime qu’actuellement l’activité agricole représente sur le territoire métropolitain, un millier d’emplois directs.
La collectivité souhaite aller plus loin en mettant l’accent sur le développement d’une agriculture durable et saine, en restaurant une économie agricole de proximité favorable à ses habitants, tout en répondant aux contraintes urbaines. L’accès au foncier, notamment en zones urbaines, est particulièrement un frein aux nouveaux venus en agriculture. Le plus souvent, ces personnes ne  sont pas  issues du milieu agricole. C’est pourquoi à travers la convention signée avec la SAFER, il s’agit de définir une nouvelles stratégie foncière, à travers cinq axes, notamment un important travail de veille foncière.  » Actuellement, 50 % des terres agricoles s’en vont à la déprise, le but c’est qu’elles conservent leur caractère agricole, » précise M. Francis Massé, président de la SAFER. Il s’agit aussi de poursuivre le travail engagé avec la Chambre d’agriculture de la Gironde, en termes d’accompagnement, de formation.

27 hectares à Mérignac

Dans ce contexte, la Safer Aquitaine Atlantique a lancé un partenariat avec la ville de Mérignac et la métropole en s’appuyant sur « une opportunité rare de vente de terrains agricoles périurbains sur la commune de Mérignac ». Quelque 27 hectares de terres agricoles, constituées de prés et de bois, sont disponibles pour accueillir en priorité de nouveaux exploitants hors cadre familial. Et la Ville de Mérignac, Bordeaux Métropole et la Safer, associées sur ce projet, veulent y développer « une activité de production agricole alimentaire respectueuse de l’environnement (haute valeur environnementale, agriculture raisonnée, agriculture biologique etc.) avec un système de commercialisation en circuit court.  » Une vingtaine de candidatures a été reçue, les dossiers sont en cours d’études, précise le président de la Safer.  Le prix de vente des terrains est de 8.000 euros par hectare en moyenne (jusqu’au 31 décembre 2017). Mais les collectivités sont si déterminées à reconstruire une agriculture vivrière sur la Métropole, qu’elles n’excluent pas d’acquérir le foncier pour le mettre à la disposition d’exploitants qui n’auraient pas les ressources financières suffisantes.

« Les candidats en agriculture, il y en a, mais il faut que le projet soit viable économiquement et il faut aussi trouver des terres en fermage, donc des propriétaires qui acceptent la démarche, précise Bernard Artigue, président de la Chambre d’agriculture de la Gironde. Autre aspect évoqué, par Béatrice de François, maire de Parempuyre, conseillère métropolitaine déléguée au développement de l’agriculture de proximité et des circuits courts,  celui de favoriser les installations sur les zones inondables en levant les contraintes. 

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