La Métropole fait ses comptes


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/06/2017 PAR Romain Béteille

L’info est passée un peu inaperçue en raison de l’actualité concernant l’augmentation des tarifs du réseau Tbm, mais le dernier conseil de Bordeaux Métropole a également été l’occasion pour cette dernière de faire son bilan financier définitif pour l’année 2016. En gros, on notera que malgré le contexte économique défavorable pour les collectivités publiques, cette dernière s’en sort sans trop de casse, en sachant qu’elle a effectué l’an dernier un important transfert de compétences des communes. Les baisses de recettes réelles sont de d’ordre de -0,8% (1,403 milliards d’euros) et les dépenses progressent de +5,4% (1,313 milliards d’euros).

En raison d’un faible recours à l’emprunt (5 millions d’euros contre 100 en 2015), l’encours de la dette a baissé de -8,6% à 557,4 millions d’euros, soit une dette par habitant de 719 euros fin 2016 « pour 893 € en moyenne pour les établissements de taille comparable », a précisé la métropole dans une note de conjoncture. Les recettes de fonctionnement augmentent de +11,9% (1,142 millions d’euros), quand les dépenses s’établissent à 810,2 millions d’euros, dont 558,2 millions sans compter le processus de mutualisation entamé entre les communes de la métropole participantes. Enfin, on note une baisse importante des investissements directs de -9% (353,3 M€ contre 388 M€ en 2015) « en lien avec la baisse des investissements liés au tramway » précise la métropole. 

Enfin, cette dernière à également voté lors de la dernière séance, un volet de subventions supplémentaires dans divers domaines. Ainsi, on note 109 000 euros accordés à Bordeaux Unitec (qui, on le rappelle au cas où, a repris des mains de la ville de Pessac la pépinière début juin …), 57 000 euros à l’association Alpha (spécialisée dans les domaines du laser et de la photonique), 55 000 euros pour Aquitaine Europe Communication, 25 000 euros pour Digital Aquitaine. Côté solidarité, on voit que 50 000 euros au total ont été débloqués pour la Banque Alimentaire et les Restos du Coeur de Gironde (à part égale) et 10 000 euros pour l’Épicerie Solidaire. Enfin, côté culture et sport, c’est Cap Sciences qui récupère le plus gros du magot : 340 000 euros de subvention de fonctionnement et 60 000 euros d’investissement, 10 000 euros pour la commune de Bruges dans le cadre de son semi-marathon des Jalles, 428 688 euros pour Arc en rêve et 476 394 euros pour un ensemble de manifestations culturelles inscrites dans les contrats de co-développement signés avec les communes. 

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