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PUBLIÉ LE 22/03/2017 PAR Romain BéteilleLe tribunal de grande instance, l’Ecole Nationale de la Magistrature et le barreau des avocats de Bordeaux viennent de signer ce mercredi une charte commune en faveur de la prise en compte du développement durable dans leurs activités. Composée d’une dizaine de propositions s’inscrivant à la suite d’une circulaire de 2008 l’exemplarité de l’État en la matière dans le fonctionnement des services et des établissements publics, elle est surtout un moyen de concrétiser et de regrouper des actions déjà entamées par les différentes parties prenantes. « Au delà du cadre général qui semble acquis, il nous a semblé important dans chacune de nos actions d’avoir cette réflexion sur ce que nous pouvions faire au sujet du développement durable », a précisé Philippe Delarbre, Président du tribunal de grande instance, au cours d’un point presse de présentation.
Si le nombre de parkings à vélos a récemment augmenté pour les employés du tribunal (passant de huit à 32), c’est aussi au travers du tri, des économies de papier et du recyclage des matériaux informatiques (notamment pour le barreau) que la sensibilité passe (sans compter la récente refonte de l’isolation des bâtiments ayant permis une baisse de 25% sur la facture d’énergie). En plus de la désignation d’un correspondant unique sur les actions concrètes relatives au développement durable, la charte en question propose l’organisation de colloques « avec des responsables de structures publiques ou privées sensibilisées », peut-être au sein de l’ENM dès cette année. Enfin, il y est question d’un appel sur la mise en oeuvre d’un plan commun de mobilité avec les collectivités territoriales, comme c’est notamment déjà le cas à Nantes. « Notre grand regret », a souligné Philippe Delarbre, « c’est qu’il n’y ait pour l’instant aucune incitation financière ni budget dédié et ciblé sur ce sujet au sein de nos institutions. « Cette charte ne va pas changer la face du monde »… mais c’est toujours ça de pris.
