La Frégate Aquitaine, fleuron de la Marine française en visite chez sa marraine


Photos M.N. et F.D.

La Frégate Aquitaine, fleuron de la Marine française en visite chez sa marraine

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 18/09/2019 PAR Felix Dufour

La Frégate Multi-missions (FREMM) « Aquitaine » a fait une escale de trois jours au quai Edouard-Castel, sur l’Adour, à l’entrée de Bayonne, sa ville marraine. Comme en témoignent maints endroits de ce bâtiment impressionnant de 142 mètres de long, présentes de la coursive à l’entrée de la proue, plusieurs reproductions de plaques de rues bayonnaises: « Quai Jaureguibery « , Rue du Port-de-Castet ».
Armée par la Marine nationale en 2012, mise en service en 2015, c’est à cette ville qui l’a parrainée que cette frégate anti-sous marine, issue d’un programme franco italien, a rendu une de ses premières visites.
Ce week-end, c’était un retour dans cette ville que le capitaine de vaisseau Louis-Xavier Renaux et les cent dix membres d’équipage, dont douze femmes, affectionnent particulièrement. Ainsi, samedi en début d’après-midi, alors que les jeunes du peloton de marine de Bayonne et membres de la SNSM allaient visiter ce navire d’exception, le drapeau blanc barré de noir indiquait que le pacha n’était pas à bord… Il était en effet – chaleureusement — reçu par le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray. Et le samedi soir, en compagnie d’une douzaine de membres d’équipages le commandant assistait au match de l’Aviron vainqueur de Castres. Pour saluer l’exploit, c’est la flamme de l’Aviron bayonnais qui a – provisoirement — flotté sur le mât du navire. 
 

Un bâtiment impressionnant d’armement et de technnologie

Aquitaine commandant Renaux

« Aquitaine » fait  partie des frégates multimissions (FREMM); des bâtiments polyvalents offrant des capacités opérationnelles ma­jeures. Elles bénéficient des dernières innovations tech­nologiques et peuvent mettre en œuvre le missile de croisière naval (MdCN), outil stratégique décisif permet­tant un tir longue portée de précision de la mer vers la terre. Ce bâtiment de 6040 tonnes a une longueur de 142 mètres, une largeur de 19,7m, un équipage de 109 marins, dont 12 femmes.
Optimisées pour la lutte anti sous-marine, les FREMM peuvent agir dans tous les domaines de lutte contre des objectifs à terre ou contre des menaces asymétriques, mais aussi mener un combat de haute in­tensité en haute mer ou dans la zone littorale. Alliant en­durance, autonomie et haut niveau d’automatisation, elles constituent, avec leur hélicoptère Caïman Marine, il s’agit d’une pièce maîtresse.
D’une apparence à l’étonnante et austère géométrie – « afin qu’il offre aux radars l’impression d’être un simple chalutier », explique un officier »- l’hélicoptère dans les entrailles de « l’Aquitaine » est la première note apparente avant que l’on ne découvre en poupe (à l’arrière) d’une coursive (un couloir) qui fait presque la longueur du bâtiment, un sonar. Comme il est doté de missiles mer-sol (missiles de croisière naval), d’une portée de 1000 kms, de missiles anti aériens, d’une tourelle avec un canon de 76m/m, etc….
« Cette  première Frégate de la nouvelle génération des Frégates multi missions est le résultat de des industriels, de notre savoir faire ici en France explique le capitaine de vaisseau et commandant de « L’Aquitaine », Louis Xavier Renaux, des bâtiments, redoutables, efficaces et particulièrement performants à la mer. Six sont similaires à celles, trois ont Brest comme port d’attache et trois autres Toulon et deux sont en construction actuellement à Lorient, plus spécialisées dans la défense aérienne. L’arsenal de la Marine nationale est actuellement de soixante-douze bâtiments, mais pas tous comme celle-là qui appartient aux frégates que l’on appelle de premier rang. La France en compte quinze en tout, dont ces huit. Lorsqu’un porte-avion se déplace il doit être protégé à la fois sous l’eau contre les sous marins mais aussi contre toutes les menaces et il y a tout un groupe pour le protéger en opération. Et l’Aquitaine fait partie de cette protection. »
C’est cette même « Aquitaine » qui est intervenue au large du Liban contre la Syrie en utilisant pour la première fois un missile de croisière MdCN, l’équivalent du Tomahawk américain. Faisant entrer la France dans le club fermé des pays pouvant lancer depuis la mer des missiles de longue portée. Elle participait à l’opération Chammal, dans le cadre de la lutte contre Daesch en Syrie. En la survolant de près dans la Méditerranée, un avion de chasse russe outre envoyé un avertissement sans frais à cette Frégate mais reconnu en somme, l’excellence da sa technologie.
 Samedi, au Port de Bayonne, plusieurs visites du bord ont  été organisées notamment pour les élèves de plusieurs lycées aquitains, les membres de la SNSM partenaires de la Marine Nationale, les joueuses de Basket Landes mais pour les jeunes des Préparations Militaires Marine de Bayonne qui ont été très impressionnés par cette visite. Pour certains, qui à la fin de cette « prépa » visiteront Brest, « Aquitaine » a déjà suscité une vocation…
 

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles