Le premier d’entre eux consacre des travaux menés par l’Institut technique et scientifique de l’apiculture et de la pollinisation. Cet organisme a entrepris d’évaluer les risques présentés par les pesticides sur le vol de retour effectué par les abeilles vers la ruche. Il répond à une attente exprimée par l’autorité européenne de sureté des aliments (EFSA). Le résultat des travaux devrait permettre à l’organisme de coopération et de développement économique (OCDE) d’établir une ligne directrice en la matière.
Un soutien est également apporté à un autre programme de l’ITSAP. Il s’agit cette fois d’étudier les causes d’affaiblissement des colonies d’abeilles en fin de saison et durant l’hiver. La recherche lancée par l’institut vient prolonger des travaux déjà menés dans le cadre du projet RésApi. Le sujet est important. Le maintien d’un cheptel productif de colonies d’abeilles domestiques est en effet devenu l’une des préoccupations majeures des exploitations apicoles. Car le taux de colonies à remplacer chaque année est, estime-t-on, passé en moyenne de 10% à 30% depuis le début des années 2000.
Des ruchers pour apprendre
Lune de Miel a par ailleurs décidé d’épauler le rucher école du Béarn. Cette association à but non lucratif installée dans les locaux de la MJC du Laü, à Pau, délivre une formation technique et théorique aux apiculteurs qui débutent dans l’élevage des abeilles. Ces passionnés se chargeant aussi de faire connaître au grand public ce que ces insectes nous apportent, ainsi que les bienfaits que l’on peut attendre des produits de la ruche. L’association rassemble aujourd’hui cent adhérents, ainsi que vingt animateurs bénévoles.
Dans le même esprit, un autre rucher pédagogique, celui de Chatillon-sur-Chalaronne, dans l’Ain, a enfin été retenu. Créé en 2013, il a déjà reçu de nombreux scolaires de la région Rhône-Alpes, et il souhaite amplifier son action.
Pour en savoir plus : www.lunedemiel.fr/fondation