La Blonde d’Aquitaine, viande préférée des Nordistes


Aqui

La Blonde d’Aquitaine, viande préférée des Nordistes

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 13/03/2015 PAR Jean-Jacques Nicomette

Les liens noués entre la CELPA et le boucher belge ne datent pas d’hier. « Nous travaillons avec Renmans depuis 25 ans » explique Christophe Grandeur, le directeur de la coopérative. « Cette entreprise a développé toute sa notoriété sur la Blonde d’Aquitaine, et elle a su reconnaitre le savoir-faire des éleveurs de notre région ». Une qualité de travail qui remarque en particulier à travers l’homogénéité des lots  fournis par les agriculteurs.

« Les deux exigences de Renmans  sont la tendreté de la viande, et la régularité de l’approvisionnement » ajoute Christophe Grandeur. Quant au marché, il est porteur. Actuellement, 5000 taurillons sont  engraissés dans les Pyrénées-Atlantiques par une centaine d’éleveurs afin d’assurer ce seul débouché. Cela ne va pas s’arrêter là. Car, après avoir créé 1500 places d’engraissement l’an passé, la CELPA envisage d’en développer 1 000 de plus pour 2015 et cherche des éleveurs intéressés par cette démarche.

Le maïs local mis en valeurLa formule présente un sérieux avantage. Plutôt que d’expédier les veaux vers les marchés traditionnels que constituent l’Italie et l’Espagne, le département conserve en effet ces animaux pour assurer  lui-même leur croissance. Outre le fait que cela sécurise l’activité de 350 naisseurs locaux, la plus-value qui en résulte est intéressante, comme en témoigne Michel Lagrave, dont l’exploitation agricole est située à Maspie, dans le nord du Béarn.

Éleveur naisseur-engraisseur, celui-ci s’est engagé à fournir 70 taurillons pour  Renmans. Des bêtes qui font l’objet de toutes les attentions (le bien-être des animaux n’est pas ici une formule de style »), et qu’il nourrit notamment avec le maïs produit sur son exploitation.

« Cet aliment est meilleur que le blé en raison de ses qualités nutritionnelles qui correspondent bien au besoin de croissance des animaux. L’engraissement permet aussi de valoriser une production dont les cours sont très fluctuants » explique-t-il. Tandis que la CELPA reconnait que les animaux achetés par Renmans  sont « les mieux payés en France pour la qualité ».

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! AGRICULTURE > Nos derniers articles