Les Thermes de Jean Nouvel rouverts, un nouveau souffle pour Dax


Xavier Sallefranque

Les Thermes de Jean Nouvel rouverts, un nouveau souffle pour Dax

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/03/2017 PAR Julie Ducourau

Au premier étage de l’hôtel, niveau soin, à la veille de l’inauguration officielle, Stéphane Mauclair, médecin thermal et adjoint au maire, s’attarde un peu : « ici à Dax, la valeur ajoutée primordiale au-delà de notre boue qui est la meilleure, c’est le contact humain : on n’a pas de carte bip bip pour entrer à la piscine, la boue active est étalée manuellement par des professionnels et pas en plaque en appuyant sur un bouton, et on connaît jusqu’au nom des curistes dans nos 15 établissements thermaux à taille humaine ». Entre les lignes, tout le contraire de Balaruc qui, avec son unique complexe, a ravi le titre de première ville thermale de France à Dax en 2015, même si l’agglomération, Saint-Paul-lès-Dax incluse, reste numéro un avec 60.893 curistes en 2016 contre 52.722 pour la station de l’Hérault, selon le CNETh (Conseil national des établissements thermaux).
Le retour des Thermes de Jean Nouvel est assurément une bonne nouvelle pour la ville, qui a déjà enrayé les reculs de fréquentation post-cessation d’activités de la Compagnie thermale de Dax en 2013.

Démarche éco-responsableL’hôtel aux 90 studios a été racheté en 2015 à la ville par la famille Bérot, bien connue des thermes et du rugby dacquois, pour 2 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 2,2M€ de travaux. Si le style et le mobilier d’origine ont été conservés pour le cachet, le plateau technique a été remis entièrement au goût du jour, avec pilotage par tablette des process de rejet et nettoyage. Le tout dans une « démarche éco-responsable », explique Sébastien Carpentier, le directeur : « l’eau thermale coule à plus de 60°C, on doit la refroidir pour les cures, l’énergie ainsi dépensée est récupérée pour le chauffage des eaux sanitaires ». Des panneaux photovoltaïques devraient par ailleurs couvrir 5 à 7% des besoins électriques.

En reprenant, les Bérot auraient pu en profiter pour augmenter les capacités d’accueil, mais « on a préféré le choix stratégique inverse en conservant la taille bien large des cabines mais aussi les 90 studios tout équipés tels quels », assume le directeur. Pas tout à fait hôtel, les Thermes, à l’image de nombreux établissements locaux, vont aussi proposer des mini-cures de quelques jours (au lieu des sacro-saintes trois semaines) pour une clientèle locale, voire à l’avenir des soins à l’unité avec une nuit sur place.
Quoi qu’il en soit, l’établissement jouera la carte de la complémentarité avec le Splendid qui n’aura plus de thermes mais un spa, en espérant amener à eux sa clientèle 4 étoiles. D’ailleurs, il n’est pas impossible qu’une tonnelle voie le jour pour relier les deux navires amiraux du thermalisme dacquois.


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