IzarLink parie sur le numérique de proximité


Avec plus de mille kilomètres de fibre optique et un Data Center propre conçu pour son territoire, IzarLink est une société engagée qui se pose comme une alternative de proximité face aux géants du numérique pour accompagner la transition numérique.

Photographie de Jean-Louis Mélin, PDG du groupe IzarraldeIzarLink

Crée en 2014, la société IzarLink a pour objectif d’accompagner les sociétés et collectivités dans leur transition numérique sur les zones d’activités du Pays Basque et des Pays de l’Adour.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 23/01/2023 PAR Léo Marchandon

Dès lors qu’on parle d’infrastructure numérique, les géants du numérique, GAFAs en figures de proue, occupent le paysage. Mais la société basque, qui veut « tordre le cou au « plus c’est gros mieux c’est » », souhaite s’imposer comme une alternative de confiance pour les ETI et les collectivités locales. « L’avantage des opérateurs de proximité, c’est qu’ils seront plus impliqués dans le dialogue pour construire des solutions adaptées. On n’est pas des industriels du réseau, en revanche on va avoir des choses beaucoup plus adaptées qui vont davantage suivre le rythme de nos clients, » explique Jean-Louis Mélin, PDG du groupe.

Derrière les discussions sur la proximité se cache également un enjeu de transition numérique des territoires. « Autant au niveau européen, on est en tête de peloton concernant le raccordement fibre grand public, autant sur l’aspect entreprise, on est très en retard par rapport à nos voisins ». Finalement, les particuliers ont presque un coup d’avance sur les entreprises qui ont besoin d’accompagnement. « Il y a beaucoup de choses à faire, et la façon la plus efficace est d’agir en proximité pour expliquer les impacts métiers et comprendre les besoins de nos clients. »

L’informatique utile

Au cœur de l’activité d’IzarLink se trouve l’accompagnement des entreprises du territoire vers le numérique. « Quand on parle de transition numérique, c’est toujours des grands mots, mais il faut accompagner tout ça dans la proximité. » La proximité dans la mise en place, tout d’abord. Pour comprendre les besoins du client et l’amener vers une solution adaptée. La proximité dans l’opérationnel, ensuite. « Ce qu’on peut garantir, c’est un réseau et un data center que nous maîtrisons à 100% ». Présente à la fois sur la connectivité et sur l’hébergement, la société est capable d’intervenir rapidement pour gérer le moindre pépin.

« Tous les grands opérateurs réseau sous-traitent la partie déploiement et maintenance », regrette l’entrepreneur. « Quand une catastrophe arrive, c’est le sous-traitant du sous-traitant qui intervient et tout ça prend du temps. C’est ce qu’on ne veut pas, on veut maîtriser ce qu’on propose et être responsables de bout en bout. Puisqu’on associe le réseau et l’hébergement, on est des deux côtés et qu’importe où se trouve le problème, on peut intervenir rapidement pour aider le client. L’idée c’est d’être en responsabilité sur l’ensemble de la chaîne. »

Une infrastructure taillée pour son territoire

Un data center, ça consomme. Les immenses baies de stockage tournent en permanence et dégagent beaucoup de chaleur, nécessitant un système de refroidissement efficace. Mais ici, une connaissance fine du territoire associée à une vision utile du numérique permettent d’en réduire drastiquement l’impact : « On a la chance sur la côte basque d’avoir une clim’ naturelle qui s’appelle l’océan qui nous donne des nuits assez fraiches même en été, donc toutes les nuits sont faites en watercooling. Même s’il fait chaud dans la journée, on peut repousser l’allumage des compresseurs de quelques heures. »

S’appuyant sur les caractéristiques climatiques de la région, IzarLink a fait le choix d’un système de refroidissement par « watercooling » économe. Un circuit d’eau fermé, refroidi par des ventilateurs peu gourmands, parcourt le bâtiment pour rafraichir les systèmes électroniques. Des ballons d’eau froide de secours permettent de gérer les pics de chaleurs ponctuels. Les compresseurs, pour refroidir plus efficacement, mais plus gourmands en énergie, sont éteints 90% du temps. « On ne les allume que quand la température extérieure dépasse 25° sur une longue période. C’est extrêmement efficace en termes de conception, » souligne Jean-Louis Mélin.

L’enjeu écologique, il se joue également sur les données stockées et là encore, IzarLink se refuse aux « applications inutiles ». Une charte d’hébergement engage les clients à être vertueux sur ce plan. « On reste sur des applications professionnelles. On pourrait très bien aller chercher des marchés « plus juteux » si je puis dire, mais on a fait le choix délibéré de ne pas y aller car ça ne correspond pas à nos standards. »

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