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PUBLIÉ LE 29/04/2009 PAR Joël AUBERT@qui! : Le Quai des Vins ne craint toujours pas de « mettre de l’eau dans son vin ». Quel public est attiré par cette alliance, sans doute un peu trop oubliée quand on passe au passé maritime de Bordeaux?
Jean-Marie Andreux : Quai des vins fêtera cette année sa qautrième édition; quant à l’alliance de l’eau et du vin nous avions imaginé lors de la création de Quai des Vins que des navigateurs pourraient venir à Port Médoc Atlantique remplir leurs cales avec des caisses de Médoc, d’où l’idée d’allier les deux.
De plus, et depuis cette année, notre association travaille en dehors du salon, et en relation avec la mairie du Verdon, à l’accueil des paquebots de croisière en invitant les viticulteurs partenaires du salon à présenter leurs produits au pied des passerelles.
A terme, nous espérons pouvoir relancer la création d’une gare maritime. D’autre part, nous souhaitons avec Quai des Vins créer d’autres événements en relation avec le vin et Port Médoc Atlantique afin de prendre part au développement de l’oenotourisme à la Pointe du Médoc.
@! : Cette volonté d’associer le plus grand terroir viticole du monde avec la plaisance et l’estuaire peut-elle être à la source d’un produit touristique nouveau ?
J.M. A. : Nous envisageons aussi de créer un lien entre les 2 rives de l’estuaire afin de faciliter les communications et la connaissance des produits de nos 2 régions.
Le site de Port Médoc Atlantique situé à 500 métres de la pointe de Grave étant l’entrée nord du Médoc, de la Gironde et de l’Aquitaine occupe une place stratégique et peut si les moyens lui en sont donnés être un lieu de passage et d’escale, entre autres des 800 000 personnes qui franchissent l’estuaire de la Gironde chaque année. Pour Quai des Vins l’avenir du Médoc et de l’estuaire de la Gironde passe par des projets de ce type et non pas par la cohabitation (impossible) avec un site SEVESO 2.
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