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PUBLIÉ LE 11/01/2007 PAR Joël AUBERTPhilippe Madrelle ( photo CG33), plus que tout autre élu girondin, a été particulièrement attentif aux propos d’Alain Juppé concernant le Grand contournement autoroutier de Bordeaux. En effet, le Président du Conseil Général de la Gironde avait trouvé en la personne du maire de Bordeaux unsoutien empressé à ce grand projet d’infrastructures mais s’était résolu à demander un moratoire et la reprise du débat public escamoté en 2003. La vigueur de la contestation suscitée par la présentation maladroite d’une série de tracés, vécue comme une provocation de Margaux au Blayais,l’avait convaincu de la nécessité de calmer le jeu.
Aujourd’hui, s’il se « réjouit qu’ Alain Juppé parle d’environnement », il le presse d’obtenir la relance du débat public: »je remarque qu’Alain Juppé dit globalement ce que j’ai demandé voilà six mois sur le grand contournement, rejoint la position du Conseil général concernant le report du trafic vers le rail et donne la priorité à la LGV Tours-Bordeaux puis Bordeaux-Hendaye. Maintenant, il faut savoir ce qu’entend Alain Juppé par prendre du temps sur le grand contournement » et pour quoi faire. S’il s’agit bien de reprendre le débat public, je suis évidemment d’accord avec lui. Ce débat public doit être l’occasion d’aborder globalement la question de tous les modes de transport en Gironde. Et je compte sur Alain Juppé pour faire entendre rapidement cette position auprès du Ministère et de l’Etat pour que le débat public reprenne le plus rapidement possible. Car sur ce dossier on a déjà beaucoup trop attendu. Et la Gironde a trop souvent souffert de dossiers enterrés. Si on attend encore, les problèmes routiers, les accidents, les embouteillages ne feront qu’augmenter. Rappelez vous de l’accidentqui a eu lieu sur l’A 63 avant Noël avec 200 véhicules impliqués. En tant que Président du Conseil général, il est de ma responsabilité de veiller au bien être et à la sécurité des Girondins »
