Formation professionnelle : des passerelles entre la France et l’Espagne


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Formation professionnelle : des passerelles entre la France et l’Espagne

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/11/2016 PAR Jean-Jacques Nicomette

Autour de la table, on trouvera aussi bien des représentants de notre région que du Pays Basque espagnol, de Navarre, d’Aragon, de Catalogne et d’Occitanie. Un vaste territoire où des activités comme le tourisme, l’hôtellerie et la restauration sont, entre autres domaines, à la recherche d’une main d’œuvre qualifiée.

Informés et plus mobilesBeaucoup de choses restent bien sûr à peaufiner et l’on avancera pas à pas, indique la girondine Catherine Veyssy, vice-présidente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, en charge de la formation professionnelle. Mais le principe de PyireneFP est posé.

L’objectif consiste à  renforcer l’information, donc l’orientation, mais aussi la mobilité et la reconnaissance mutuelle des diplômes pour toutes les personnes qui souhaitent acquérir les bases d’un métier dans un centre de formation situé dans l’une des six régions concernées.

Le défi n’a rien de simple lorsque l’on connait les différences, administratives notamment, qui existent entre la France et l’Espagne. Le constat est le même pour la mobilité géographique : « Si elle ne pose pas de problème pour des étudiants ou des lycéens, cela n’est pas forcément le cas pour les apprentis et les demandeurs d’emploi » reconnait l’élue aquitaine.

« C’est un peu un pari que l’on prend ». Mais le défi mérite d’être relevé, estime-t-elle. « Il s’agit de permettre une meilleure adaptation à l’emploi des deux côtés de la frontière. Amener des jeunes et des demandeurs d’emploi à ne pas rester sur le pas de leur porte et à aller découvrir chez leurs voisins les réalités d’un métier au sein d’une entreprise peut être un enrichissement ». Tout comme il est intéressant de travailler avec les professeurs et les conseillers d’orientation des deux pays afin de « mettre en place un réseau qui, actuellement, n’existe pas ».

Un début dans les Pyrénées-AtlantiquesPrès de 600 jeunes ainsi que 400 enseignants et conseillers d’orientation sont, estime-t-on, concernés par le projet. Les régions qui le portent font toutes partie de la Communauté de travail des Pyrénées. Un soutien actif leur a été apporté l’Europe. Cette dernière finance à hauteur de 65%  cette opération dont le coût total est de 1,98 million d’euros (la Nouvelle-Aquitaine met près de 95 000€ dans l’affaire).

Pour des raisons pratiques et parce que des liens étroits sont déjà développés avec l’Espagne sur le terrain, l’expérience proposée aux néo-Aquitains commencera à être testée dans les Pyrénées-Atlantiques. Puis elle sera étendue à l’ensemble de notre région. Comme l’écrivait ce bon Monsieur de La Fontaine, rien ne sert de courir, il faut partir à point.

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