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PUBLIÉ LE 12/05/2008 PAR Gilbert GarroutyAinsi, l’impression que les visiteurs étaient, certains jours, clairsemés dans les allées pourrait être imputable à la durée de la manifestation (12 jours), et leur nombre pourrait être globalement le même, et même légèrement supérieur à celui de l’an dernier, lequel a souligné Henri-Bernard Martin, directeur, était en progression de 10%. Un des secteurs les plus actifs a été l’exposition chinoise avec un excellentniveau d’affaires. La fréquentation du lundi de Pentecôte s’est avérée satisfaisante , et pourrait contribuer à un nombre total de visiteurs supérieur à celui de lan passé. Néanmoins le CEB estime que la grève des transports a fait perdre 30 000 entrées, et l’annulation d’Aquitanima entre 5000 et 7000. En revanche, la gratuité du parking a été perçue très positivement, et elle sera d’ailleurs reconduite l’an prochain.
Achats : question de pouvoir
Côté affaires, il ressort des indications apportées par Vincent Grenié, que le bilan est plutôt mitigé. On a senti un tassement des achats d’impulsion, et aussi un grand écart dans les comportements. Si une part des visiteurs est apparue limitée par son pouvoir d’achat, une autre a montré ignorer cette contrainte. Ce fut notamment le cas côté campings-cars, un exposant en ayant vendu pas moins de 70. Certains à 150 000 euros ont même trouvé preneurs! Le printemps de l’auto (voitures d’occasion), ainsi que le salon de l’environnement ont connu un bon niveau d’activité. Le véhicule 4×4, pénalisé par les mesures environnementales, essuie quant à lui un tassement. Le Salon de l’Agriculture, ainsi que l’a indiqué Bruno Millet, enregistre lui-aussi une année difficile imputable à l’annulation des concours, à la période des semis de maïs, pour ce qui est du volet professionnel. Les assises de l’origine avec la participation de Michel Barnier ont en revanche été un grand succès. Comme la participation des lycées agricoles avec le concours de la Région Aquitaine, et le concours des vins. Le marché des terroirs a souffert cependant d’un manque évident de chalands. H-B Martin a souligné toutefois que ce n’est pas la première fois que l’agriculture se trouve confrontée à l’absence des animaux, et il rappelait le cas de la vache folle qui les avait fait remplacer « par un mur des lamentations ».
Rendez-vous en 2009
Ni le directeur du CEB, ni Bruno Millet,ne doutent que ce salon ne retrouve sa vraie dynamique en 2009 « un plan structuré » étant défini avec l’ensemble des partenaires. D’autant, comme l’a souligné Marie-Laure Hubert-Nasser, directeur de la communication, que « beaucoup de travail a été effectué pour rendre ce salon plus accessible aux experts et au grand public ». M-L Hubert-Nasser a par ailleurs évoqué le défi qui était celui de faire fonctionner dans un contexte délicat les diverses animations de la Foire, et laissé entendre que ce volet animation pourrait prendre une dimension particulière en 2009 en raison du 40e anniversaire de Bordeaux-Lac. En tout cas, l’année prochaine, la Foire Internationale aura lieu du 16 au 25 mai.
Gilbert Garrouty
