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PUBLIÉ LE 13/03/2009 PAR Nicolas CésarAu total, plus de 10 000 Européens dont 2 500 Français ont été interrogés. L’enjeu est de taille. Il s’agit de répondre à des questions cruciales: Face à la baisse du pouvoir d’achat, aux craintes de la montée du chômage, quels leviers le consommateur a-t-il décidé d’actionner en 2009 ? Quelles seront ses priorités ?
L’alimentaire, premier poste d’économies
Premier élément de réponse, actuellement la fréquentation des circuits hard discount est la plus forte dans la région Aquitaine (86%) en comparaison de la moyenne Française (79%) et des autres régions (Ile de France, 77%). L’utilisation d’Internet (78%) et l’achat de produits low-cost (66%) pour trouver les prix les plus compétitifs forment le trio de tête des solutions envisagées en Aquitaine.
S’ils avaient davantage de pouvoir d’achat, les consommateurs aquitains considèrent, en moyenne, que l’alimentation (34%) et les loisirs (17%) sont les postes pour lesquels ils dépenseraient plus. En France, c’est également 1 Français sur 3 qui augmenterait le poste alimentation si son pouvoir d’achat devait progresser. Il s’agit avant tout de privilégier la qualité de son alimentation. Par contre, la santé n’est pas un poste sur lequel les Français (9%) et les Aquitains (8%) considèrent faire un sacrifice aujourd’hui. Seules les régions Midi-Pyrénées (11%) et PACA se détachent du lot. A noter qu’en Europe, 20% des ménages reporteraient ce gain de pouvoir d’achat sur la santé. Globalement le système de santé français semble toujours satisfaire une large partie des personnes interrogées.
Les Aquitains réticents sur l’usage du crédit
Par ailleurs, alors que le poste « téléphonie/communication » a beaucoup augmenté depuis 10 ans dans le budget des ménages, les français se montrent désormais plus prudents sur ces dépenses. En effet, si leur pouvoir d’achat devait encore baisser, 12% des Aquitains n’hésiteraient à baisser ces dépenses.Enfin, quant au recours au crédit, les Aquitains (12%) sont avec Franciliens et les Ligériens (11%) les plus réservés, contre 16% en Midi-Pyrénées.
Nicolas César
