Européennes : Interview d’Alain Lamassoure : « Je repars en campagne !»


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Européennes : Interview d'Alain Lamassoure : « Je repars en campagne !»

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Publication PUBLIÉ LE 29/04/2009 PAR Solène MÉRIC

@qui! : Un récent sondage indique que seuls 34 % des citoyens européens se disent prêts à aller voter. Quelle est votre réaction sur ce point et comment convaincre les citoyens européens de se déplacer pour voter aux élections européennes ?
Alain Lamassoure : Il faut commencer par expliquer aux citoyens l’enjeu considérable que représentent ces élections. Tout le monde a bien compris la gravité et l’ampleur de la crise. Au regard de cette ampleur, la seule manière de s’en sortir c’est de bâtir une politique coordonnée et cohérente au niveau européen. Or, ces élections sont une chance d’avoir l’occasion, en pleine crise, de nous exprimer sur les politiques proposées par chaque parti pour pouvoir s’en sortir. C’est indéniablement une des élections les plus importantes de ces 10 dernières années.

Des circonscriptions trop vastes

@! : Le désintérêt des européens pour ces élections prend également sa source sur la critique récurrente d’une Europe trop éloignée de ses citoyens. Avez-vous des suggestions pour améliorer le rapport entre les citoyens et leurs représentants au Parlement européen ?
A. L. : Jusque là, le problème avec l’Union européenne dans le système actuel, c’est qu’elle ne s’incarne pas dans des personnes clairement identifiables. Il n’y a pas de M. Europe, comme il existe un Maire ou un Président de région. De plus les députés européens sont à mon sens élus dans des circonscriptions trop vastes. L’Aquitaine est incluse dans une circonscription qui compte au total 10 millions d’habitants au travers de 18 départements. Elle est donc aussi peuplée que certains pays de l’Union européenne comme la Belgique ou la Grèce, voire plus peuplée que la Suède ou encore l’Autriche. Dix députés européens sont élus pour l’ensemble de cette circonscription, ce n’est pas anormal que personne ne soit capable de tous les connaître ; mais il faudra y remédier. Pour cela, il faudrait rapprocher les citoyens des députés européens élus en réduisant la taille des circonscriptions à celle des régions administratives. Cela permettrait d’avoir trois députés européens à élire pour la région Aquitaine.

@! : D’un point de vue plus personnel, votre troisième place sur la liste UMP de la circonscription sud ouest est-elle désormais certaine ?
A. L. : Elle est quasiment acquise puisqu’elle a été décidée par la commission d’investiture de l’UMP. J’espère seulement que l’UMP pourra rapidement publier la liste de la totalité des candidats. Pour le Sud ouest il faut 20 noms, ce qui nous permet d’établir un représentant pour chaque département.

@! : Donc vous êtes prêt à repartir en campagne ?
A. L. : Je repars en campagne dés la fin de la dernière session du Parlement européen (qui a lieu du 4 au 7 mai 2009, ndlr). Mais avant cela je serai à Varsovie dès cette semaine (les 28, 29 et 30 avril, ndlr) pour lancer la campagne du Parti Populaire Européen, dont je suis le rapporteur du programme électoral.

Solène Méric

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