En Lot-et-Garonne, une équipe mobile d’aide pour les femmes violentées


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En Lot-et-Garonne, une équipe mobile d'aide pour les femmes violentées

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 27/11/2013 PAR Sybille Rousseau

« Cette idée a commencé à germer dans mon esprit lorsque Jean-Louis Borloo m’a parlé de l’équipe mobile qu’il avait mise en place à Valenciennes, se rappelle Muriel Boulmier, présidente de l’association Ciliohpaj – Avenir et Joie et porteuse du projet « équipe mobile d’aide ». Jean-Louis Borloo m’avait alors dit ‘ grâce à cette équipe mobile, nous décelons des symptômes inimaginables de souffrance et de violence.’ A partir de ce moment-là, mon équipe et moi-même avons travaillé à l’élaboration d’un projet visant à venir en aide aux femmes victimes de violences intra-familiales en allant vers elles. »

6 personnes, 3 équipes, 1 véhiculeEt c’est bien cette notion-là « d’aller vers » qui a déterminé la nature même de ce projet. « Aller vers les victimes, d’où qu’elles viennent, qui elles soient, pour les accueillir, les rassurer, les accompagner », continue Muriel Boulmier. Pour ce faire, trois équipes mobiles de professionnels volontaires « que nous connaissons déjà », se relaient, sur le terrain, depuis mi-novembre. Elles répondent aux demandes de la gendarmerie, du commissariat, de l’hôpital et vont chercher ces femmes pour les « mettre à l’abri ».

Un accompagnement de tous les instantsUne fois mises à l’abri, reste à les convaincre de leur non culpabilité, « car, dans les violences conjugales, c’est la victime qui se sent coupable. C’est excessivement particulier… Il convient donc d’expliquer que ce n’est pas normal d’être battu. » Là commence un accompagnement, « mais le chemin est long… » Ces équipes interviennent selon des tranches horaires – du lundi au dimanche de 8h à 12h et aussi le vendredi de 16h à 20h – « mais, bien entendu, l’urgence c’est 24h/24, donc elles sont sur le qui-vive ».
Ce dispositif a un triple objectif : réaliser un diagnostic social de la situation, assurer une mise à l’abri rapide et élaborer un projet individuel d’insertion sociale avec la victime. Ayant été retenu au plan national, 148.600 € ont été débloqués pour son fonctionnement sur 18 mois.
Le 115 est le numéro de téléphone pour contacter l’EMA.

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