En Béarn, la vigne des mousquetaires table sur le numérique


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En Béarn, la vigne des mousquetaires table sur le numérique

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/08/2016 PAR Jean-Jacques Nicomette

Tout le monde ne le sait pas forcément : le véritable d’Artagnan, autrement dit Charles de Batz de Castelmore, est né dans ce qui allait devenir un jour le département du Gers. Par contre, les personnages dont Alexandre Dumas s’est inspiré pour dépeindre ses compagnons dans le célèbre roman « Les trois mousquetaires » portent bel et bien les couleurs du Béarn.

Aramis, autrement dit Henry d’Aramitz, exerçait jadis les fonctions d’abbé laïc. Il arrivait d’un village situé dans la vallée du Barétous. Porthos, ou plutôt Isaac de Portau, a pour sa part vu le jour à Pau au sein d’une famille protestante. Quant à Athos, comprenez Armand de Sillègue, il doit son nom à un village niché sur les berges du gave d’Oloron. Son cousin n’étant autre que M. de Tréville, lui aussi Béarnais et promu capitaine de la fameuse Compagnie des mousquetaires du roi. Quatre fiers tempéraments.

En 1620, au moment où la plupart de ces personnages s’apprêtaient à se servir de leurs rapières, le domaine du Cinquau, produisait déjà du jurançon en bordure du chemin de Saint Jacques de Compostelle. Ses propriétaires actuels auraient eu grand tort de ne pas profiter d’une telle histoire. D’autant plus qu’un de leurs ancètres a  également été fait chevalier par Louis XIII. L’intéressé aurait, dit-on,  rendu quelques services au père du monarque, le bon roi Henri IV.

Deux circuits pour découvrir et s’amuserDepuis l’année dernière, une course au trésor et la recherche de pièces d’or symboliques perdues par les mousquetaires dans le vignoble fournissent donc le prétexte à un jeu permettant de découvrir, tablette numérique en main,  le Béarn et ses traditions vigneronnes.

A chaque étape, un mousquetaire vous guide grâce à la tablette, et une question vous est posée

Deux circuits, l’un d’une heure, l’autre de deux, amènent les promeneurs à faire le tour du domaine en plusieurs étapes. Il s’agit le plus souvent de familles invitées au fil de leur balade  à répondre à des questions simples qui ne portent pas que sur la viticulture.

 Il y est par exemple question des animaux que côtoient les vignerons, de la vraie nature du baptême béarnais, de l’indispensable ressource en eau ou encore des étapes de la fabrication d’un vin doux. Et l’on en passe.

Une dégustation (jurançon pour les adultes, jus de fruit pour les enfants) termine le parcours. L’occasion peut ensuite être saisie pour pique-niquer sur les gradins d’un théâtre de verdure, ou encore découvrir les chais et les salles de réception du domaine qui ouvre également ses portes à de nombreux mariages et événements festifs.

Le sentier découverte , qui est ouvert tous les jours sauf le dimanche, est payant : 5 € pour les adultes, 3 € pour les enfants . En raison de réceptions fréquentes, une réservation est conseillée le samedi (05 59 83 10 41).

En Jurançonnais, l’initiative est toutefois originale. Produisant ses vins sur 10 hectares, le domaine du Cinquau, qui fait partie du réseau des Vignerons indépendants, souhaite en effet « développer une activité oenotouristique accessible à tous ».

« Le plus grand plaisir, pour un vigneron, est d’accueillir les amateurs chez lui pour leur faire découvrir son travail et son produit » explique Pierre Saubot, le propriétaire des lieux, qui a passé voici quelques années le relais à son fils Hadrien. Un passionné, persuadé que la tradition n’empêche pas la modernité.

Pour en savoir plus : http://www.vins-jurancon.fr/producteurs.php?prodid=41

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