De réels débouchés pour les bouchers


Claude-Hélène Yvard

De réels débouchés pour les bouchers

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/05/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

Originaire des Landes, Florian Malaurie, demandeur d’emploi, est lauréat du concours des « apprentis » bouchers organisé dans le cadre du Salon de l’agriculture de Bordeaux. A 25 ans, ce jeune papa a derrière lui, un vécu profesionnel. Il était vendeur dans un bar PMU avant d’être licencié économique. Et depuis fin février, le jeune homme se forme aux gestes techniques du métier de boucher.  » J’ai toujours été attiré par les métiers de bouche et par l’hôtellerie restauration. Je n’ai pas eu l’occasion de m’orienter vers ces professions étant plus jeune. Aujourd’hui, je sais ce que je veux faire : je veux être salarié quelques années chez un artisan avant d’avoir ma propre boucherie. J’aime ses notions de savoir-faire, et de transmission.  » Ce lundi matin, ils étaient sept à concourir, avec des profils très différents. Certains ont travaillé dans la banque, d’autres dans la vente, ou encore dans les transports.

Ils ont  eu à désosser un jarret de boeuf, à préparer une épaule d’agneau. « Cette année, pour des raisons de disponibibilités, nous n’avons pas pu réunir les apprentis des CFA de la région. Nous avons opté pour ces jeunes gens qui préparent une certification professionnelle. Je dois dire qu’après quelques semaines de formation, ils se sont très bien débrouillés et savent déjà maîtriser des gestes techniques. Je suis très satisfait de ce qu’ils ont réalisé et ils sont très motivés par le métier, insiste Daniel Huvier, responsable de la formation en Gironde et organisateur du concours. 

Assurer l’avenir de la professionLes sept concurrents de ce lundi matin représentent un véritable avenir pour une profession, qui pendant des années, a souffert d’une mauvaise image et qui aujourd’hui trouve un regain de popularité auprès des jeunes et des moins jeunes. Les effectifs d’apprentis inscrits en CFA sont en forte progression. Il est vrai que le secteur a fait d’importants efforts pour redorer son blason. « La boucherie recrute, tant au niveau des artisans que de la grande distribution, et demain, nos entreprises auront besoin de repreneurs. » Quant à Florian Malaurie, il est aujourd’hui certain de son choix professionnel. Seul regret, il doit intégralement se financer sa formation et les frais inhérents, en dépit de sa qualité de demandeur d’emploi landais, alors que la filière a besoin de bras.

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