Artigues: De nouveaux équipements paysagers pour prévenir des inondations


Anna Bonnemasou Carrere

Artigues: De nouveaux équipements paysagers pour prévenir des inondations

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 09/07/2019 PAR Anna Bonnemasou

La force, ce soir là, ce fut celle de l’eau, l’eau du Guâ. Cette vague silencieuse et destructrice qui, la nuit du 23 juillet 2013, s’est introduite dans les maisons de l’allée de l’Orée du Bois à Artigues-Prés-Bordeaux. Un nuit d’été où le traumatisme a été double: d’abord celui de voir sa maison détruite, puis ensuite, celui entraîné par la résolution qu’il a fallu prendre: quitter son lieu de vie. C’est la décision qui a été prise lors de la consultation citoyenne qui a suivi la catastrophe naturelle. Les habitants de la commune ont donc choisi de se séparer de leur maison afin que la commune détruise et ré-aménage la zone. Parce que, comme le disait Churchill, il vaut mieux prendre le changement par la main plutôt que de tenter de lui résister. Et c’est dans ce choix, qu’on fait les Artiguais, que réside leur volonté.

Dix-sept maisons détruites
Le changement climatique est malheureusement réel et présent, et ses conséquences n’en sont qu’à leurs prémices. Alors pour limiter les dégâts, aux bâtisses datant des années 70 qui cette nuit là ont été inondées, et pour éviter qu’à la prochaine crue il n’y ait de pertes humaines la commune a détruit pour ré-aménager les berges du Guâ. Et dans ce choix la métropole a tenu son rôle. Elle a racheté les maisons concernées (17 en tout), pour qu’elles soient détruites et que le terrain, une fois rétrocédé à la commune, puisse faire l’objet d’un réaménagement et d’un entretien par celle-ci. Un projet qui, là où les délais sont habituellement d’une quinzaine d’années, en aura pris six et 6,4 millions d’euros pour réhabiliter la zone traumatisée. « La nature a repris ses droits là où autrefois nous avons essayé de la contraindre » a conclu l’édile Anne Lise Jacquet. Désormais les berges du Guâ sont un lieu de promenade aménagé à cet effet et ombragé par la plantation d’une centaine d’arbres avec, à l’entrée, un parking pour faciliter le covoiturage. La force de la volonté des Artiguais a eu raison des eaux.

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