Coup de frein pour le pont Bosc ?


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Coup de frein pour le pont Bosc ?

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/06/2017 PAR Romain Béteille

Voilà un premier son de cloche différent de l’adoubement des élus concernant la construction du futur pont Jean-Jacques Bosc, prévu pour rallier le quartier Saint-Jean Belcier à la rive droite du bas Floirac en 2020. Ce projet, dont le coût total est encore aujourd’hui estimé à 121 millions d’euros, pourrait prochainement prendre un petit virage judiciaire. En effet, on apprend selon les informations du journal Sud Ouest ce lundi que le collectif Raccordement rassemblant des riverains de Bordeaux et de Bègles, vient de déposer un recours devant le tribunal administratif. 

Pourtant, leur opposition au projet n’est pas nouvelle, le collectif Raccordement étant bien connu des services de la métropole pour avoir plusieurs fois tenté d’exprimer ses réserves, sans visiblement avoir réussi à se faire entendre. Le projet du pont Jean Jacques Bosc a déjà franchi plusieurs étapes : une délibération votée par la Cub en 2013 et une déclaration d’utilité publique en mars dernier. Principal argument avancé par le collectif pour s’y opposer : les trémies permettant aux voies de berge de passer sous le pont passeront de 4,70 mètres de haut à 2,70 mètres. Autrement dit, tous les véhicules un peu plus haut que la moyenne (ambulances, pompiers, camions…) devront monter sur le carrefour pour franchir le pont, posant un problème évident (toujours selon le collectif) de fluidification de la circulation. Cela pourrait du reste amener ce type de véhicules à emprunter un chemin commun, d’où la crainte des riverains qui n’y voient que nuisances : sons, pollution, bouchons, ect.). 

Un dernier argument réfuté par Claude Mellier, vice présidente communiste chargée des infrastructures routières, pour qui les poids lourds circulent tard le soir ou tôt le matin, le débat sur nuisances sonores n’auraient donc pas lieu d’être. Dans les colonnes du journal, cette dernière précise que les voies sur berges sont « en train d’être déclassées. Ce sera une route normale avec une circulation plus apaisée ». Remplacée, donc, par un boulevard urbain à 2×2 voies avec une vitesse limitée à 50 km/h, soit le même schéma que sur les quais. Les prochaines semaines devraient permettre de savoir si le tribunal administratif tiendra effectivement compte de ce recours… où s’il enjambera le pont.

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