Causer du vert autour d’un verre


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Causer du vert autour d'un verre

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/09/2008 PAR Piotr Czarzasty

Tout a commencé en 1989 à Londres quand un certain Edwin Datschefski avec plusieurs collègues, ont décidé de se rencontrer régulièrement, mais de manière informelle, pour parler «environnement». L’idée de « parler vert autour d’un verre » a vite trouvé ses amateurs. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour la voir porter ses fruits dans une cinquantaine de villes au Royaume-Uni, 223 aux Etats-Unis ou dans d’autres pays du monde.

La porte reste ouverte
« La règle c’est qu’il n’y a pas de règles. » confie Anne Sophie Novel, à l’initiative du projet des Green Drinks bordelais. Les rencontres sont en effet ouvertes au plus grand nombre. Qu’on soit militant, entrepreneur, membre d’une ONG ou d’une association, consultant , entrepreneur social, étudiant, entreprise, Green Drinks souhaitent à tous la bienvenue. Même si l’information circule encore essentiellement de bouche à oreille, la fréquentation monte sensiblement. « Quand j’ai lancé l’idée en mai, on était une douzaine, maintenant on est plus de 150 personnes. » observe Mme Novel.

D’un verre au… projet
Au bout d’un moment, on ne peut se contenter de parler de tout et n’importe quoi. C’est pour cela que les Green Drinks de Bordeaux sont devenus maintenant une véritable plateforme d’échange mettant en avant différents projets « écolos » ; offrant de même la possibilité de leur diffusion auprès d’un public sensible au sujet, prêt à porter un premier regard critique.

Un salon web écolo
Lors de la toute dernière rencontre des « Green Drinks », au bar Annexe à Bordeaux, On aura eu notamment l’occasion de découvrir l’existence du site « mavieco.fr », qui, d’après son autebdx green drinksur Sylvain Houziaux, constitue le premier salon permanent consacré aux produits et services écologiques, bio ou naturels. Selon une récente étude, 97% des Aquitains seraient soucieux pour l’environnement, mais seulement 42% affirmeraient consommer « écolo ». « C’est parce qu’ils ne connaissent ni les produits ni les producteurs ou prestataires de service. » explique M. Houziaux. « Le but est donc de créer un service web de mise en relation avec des professionnels qualifiés. »
Le site permettra ainsi aux internautes de rechercher gratuitement des prestataires reconnus dans leur domaine et « écolabelisés », dans six branches de consommation différentes comme l’habitat, l’écoconstruction, le transport écologique, l’alimentation bio, etc.

Master d’Environnement
Un autre projet concernait par exemple la mise en place d’une Université Populaire de l’Environnement. Rédigé par la Maison de la Nature et de l’Environnement, il devrait d’ailleurs démarrer dans les jours qui viennent, avec notamment plusieurs cours sur le thème de la naissance de l’environnement, assurés bénévolement par des profs des universités bordelaises. « On est dans une logique de mobilisation au niveau citoyen. » explique Pascal Bourgois, administrateur de la MNE. « Puisque les promesses des hommes politiques ne tiennent pas la route en étant plus rythmées par de nouvelles élections tous les cinq ans, c’est au citoyen d’agir en pensant à long terme, si on veut pas que notre civilisation fonce droit dans le mur. »

Contact: greendrinksbordeaux.wordpress.com

Photos: poseidon, dl2w

Piotr Czarzasty

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