Casteide Candau ( Béarn): la vie peut être belle pour les agriculteurs convertis au bio


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Casteide Candau ( Béarn): la vie peut être belle pour les agriculteurs convertis au bio

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/07/2011 PAR Olivier Darrioumerle

La campagne est verte et il fait beau sur l’exploitation de Jean-Louis Lafitau. Le bonheur ne tient pas du hasard. Si la campagne est belle, elle le doit aux agriculteurs qui se réjouissent. « J’ai changé l’œil que je portais sur mon exploitation, » nous avoue Jean-Louis Lafitau. Pour cela il a replanté les arbres et les haies qui étaient, hier, des obstacles. Les animaux y trouvent de l’ombre et un brise-vent. La nouvelle étable, conçue avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement, s’intègre bien dans le paysage. Aussi, Jean-Louis Lafitau a envoyé à la casse sa vieille tonne à lisier qui répendaient des odeurs nauséabondes. « Mes amis sont ravis que je leur donne du fumier, alors que personne ne voudrait mettre du lisier dans son jardin ! » s’amuse-t-il. C’est en dialoguant avec les néo-ruraux que Jean-Louis Lafitau espère recréé un lien avec les consommateurs. Et pour les séduire il a une arme infaillible : la glace au lait de vache ! « Si je n’avais pas évolué je crois que j’en aurais eu marre », nous confie-t-il. Son père a découvert les engrais et les a utilisés, Jean-Louis Lafitau a accepté de les abandonner. L’herbe et le maïs produits à l’exploitation ont remplacé les aliments achetés à l’extérieur. Aujourd’hui il est autonome.

L’agriculteur veut pouvoir partir en vacance.
Avant, le père Lafitau était seul sur l’exploitation de Casteide Candau. Aujourd’hui, le métier s’est complexifié. Il n’y a pas un jour où l’un des agriculteurs associés n’est pas en réunion ou en formation. « On est allé voir à l’extérieur et lorsqu’on a compris le sens du changement on s’est mis d’accord pour s’adapter plutôt que de subir chacun dans son coin. » Jean-Louis Lafitau a réussi à sortir de l’esprit de crise bien que le bio, plus technique, exige plus de travail. « Il faut donner au métier une dimension humaine et sociale. Les nouvelles générations veulent pouvoir partir en vacance » ajoute-t-il. Pas évident lorsque on sait qu’il faut traire les vaches deux fois par jour, 365 jours par an. Mais depuis qu’ils se sont regroupés, les quatre associés partagent les gardes. Aujourd’hui Jean Louis Lafitau peut consacrer du temps à des activités personnelles. L’administrateur de coopérative, adjoint au maire, arrive même à partir en vacance.

photo : Aqui.fr

Olivier Darrioumerle



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