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PUBLIÉ LE 20/06/2017 PAR Romain BéteilleNouvelle avancée en terme de dépistage contre le cancer pour l’Institut Bergonié. Iset, un nouveau test sanguin capable de détecter un cancer en amont de la formation des tumeurs grâce à une simple prise de sang, est l’application concrète d’une nouvelle méthode mise au point par une équipe de chercheur parisiens, permettant d’éviter des opérations lourdes comme la biopsie ou la coloscopie. L’Institut Bergonié, basé à Bordeaux, s’est doté de la machine (répondant au aux nom de « Rarecells ») capable d’étudier ces tests sanguins pour en isoler les cellules cancéreuses circulantes et effectuer un diagnostic pour les repéré en moins de quatre heures. Elle a été acquise en partie grâce à un don de 55 000 euros, celui du « Comité Féminin Gironde », organisatrice de la course du « ruban rose ».
Seul revers de cette technique : elle ne peut pas cibler et dire précisément quel organe est touché ni détecter certains types de leucémies ou lymphomes, plus complexes à identifier. L’Institut compte se servir de cette machine pour analyser l’efficacité d’un traitement déjà engagé sur un patient. « Les projets de recherche à venir seront de développer des tests plus complets permettant de déterminer l’origine des cancers par analyse des cellules tumorales circulantes. Ces nouveaux tests pourront également déterminer si ces cellules tumorales circulantes portent des mutations, qui aideront à choisir les nouveaux traitements ciblés par prise de sang, sans besoin de biopsie », a récemment précisé l’Institut Bergonié dans un compte-rendu d’inauguration de l’analyseur Rarecells. Il devrait être, après une importante phase de recherche, le troisième laboratoire en France à proposer ce type de dépistage précoce, facturé 486 euros et (pour l’instant ?) non remboursé par la sécurité sociale.
