Ca se passe en 2020… le comptage des Milans Royaux !


Benjamin Lescourret

Ca se passe en 2020... le comptage des Milans Royaux !

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/12/2019 PAR Solène MÉRIC

Chaque année, des ornithologues bénévoles ou professionnels des différents pays abritant l’espèce se mobilisent pour procéder au comptage des milans royaux. Objectif de cet inventaire très sérieux : mieux appréhender la distribution et les tendances de cette espèce présente uniquement en Europe…. et notamment dans les Pyrénées. Les amateurs de randonnées ont sans doute eu l’occasion de le constater par eux-mêmes, le massif pyrénéens et son piémont ont manifestement conquis ce rapace qui, parfois désinvolte, n’hésite pas à se rapprocher des zones habitées.

D’abord chercher le dortoir!
Pour le reconnaître, c’est relativement simple, le Milan royal, et sa silhouette effilée, porte fièrement ses couleurs vives, teintées de roux, et sa queue fourchue. De novembre à fin janvier, ces oiseaux se regroupent à la tombée de la nuit en lisière de boisements. Des dortoirs qui rassemblent alors plusieurs dizaines d’individus venus passer l’hiver sur le piémont, et offrent ainsi un spectacle crépusculaire exceptionnel aux observateurs. C’est aussi l’occasion de les dénombrer plus facilement… C’est pourquoi, avant de réaliser l’inventaire, des sessions de prospection, de repérage de nouveaux dortoirs et de pré-comptage de sites connus sont organisées sur le massif et son piémont.
Pour autant aujourd’hui, ces investigations sont de plus en plus souvent orientées par les localisations nocturnes d’individus de l’Europe du Nord et de l’Est (suisses, allemands, autrichiens, tchèques etc…) équipés de balise qui révèlent aux ornithologues la présence de dortoirs qu’ils n’auraient pas encore détectés.

Un espèce classée vulnérable
Des données balises qui peuvent également informer de la mortalité d’individus. Elles viennent ainsi alimenter une veille sanitaire et mortalité dédiée à cette espèce, classée vulnérable par des déclins passés, des menaces persistantes (principalement l’empoisonnement) et une aire de répartition particulièrement limitée puisque réduite au vieux continent. Aussi, tout cadavre de Milan royal est récupéré pour autopsie et analyses toxicologiques. Les résultats obtenus jusqu’ici témoignent de nombreuses pratiques consenties ou clandestines préjudiciables à la qualité de l’environnement et à ces populations, pourtant précieuses auxiliaires de l’agriculture et de l’équilibre de nos campagnes, dénonce la LPO.

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