Bordeaux Euratlantique: A l’escale du livre les élus parlent de Bordeaux en tant que future métropole européenne


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Bordeaux Euratlantique: A l'escale du livre les élus parlent de Bordeaux en tant que future métropole européenne

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 11/04/2010 PAR Piotr Czarzasty

Pourquoi parler de Bordeaux Euratlantique lors d’une rencontre à caractère purement littéraire ? C’est très simple. Même si on n’est pas prêt d’en constater les résultats avant une dizaine d’années, le projet a fait déjà l’objet d’un ouvrage. Son auteur est Christian Sallenave, docteur et sociologue, qui avait adopté pour sa rédaction une approche singulière. « Je ne voulais pas me cantonner aux seuls détails techniques et aux opinions d’experts, spécialistes ou architectes sur ce à quoi tout cela va ressembler », explique M. Sallenave. « J’avais besoin d’entendre les habitants, ce qu’ils en pensent, eux, personnellement; quelles conséquences pourraient-ils envisager et comment perçoivent-ils leur avenir dans dix ans ».

Opération d’Intérêt National
Cet avenir risque d’ailleurs d’évoluer dans un contexte bien différent. Reposant, comme Alain Juppé l’a rappelé, sur un arc d’aménagement de 750 ha, allant de Bordeaux Lac et Bassins à flot jusqu’à Belcier, la gare Saint Jean et Bègles, en passant par la Bastide et Floirac, le projet, reconnu « Opération d’Intérêt National » (OIN), a pour objectif principal de relier l’agglomération au centre-ville de Bordeaux tout en densifiant l’habitat. Tout cela en étroite association et collaboration entre l’Etat et les collectivités territoriales (Ville de Bordeaux, Floirac, Bègles, CUB).

Construire une « vraie agglomération »
« Il nous faut lutter contre l’étalement urbain », rappelle Noël Mamère, maire de Bègles. « Il faut arrêter avec cette habitude du chacun pour soi et amener une vraie logique d’agglomération, qui était inexistante à Bordeaux jusqu’à l’arrivée du tram ». Conchita Lacuey, maire de Floirac, souligne de son côté la nécessité d’un plus grand nombre de franchissements des deux rives de la Garonne. « On raisonne dans un objectif de rapprochement du domicile et du travail en travaillant sur un réseau de transports plus efficace; la construction d’un nouveau pont sur la Garonne y est une nécessité. »

« Virer » les voitures
Les priorités d’ordre écologique ne peuvent non plus être négligées. « Il faut réduire le nombre de voitures au maximum », observe M. Mamère. « Tout le réseau des transports en commun, l’aménagement des voies de circulation doit être pensé dans ce sens. » Il est ainsi notamment question de prolonger l’aménagement des quais au sud du pont Saint Jean ainsi que de restreindre le nouveau pont Jean Jacques Bosc à la circulation douce (pied, vélo, transports en commun). « Il est nécessaire de faire reculer l’autoroute et de déclasser les deux voies dédiées aux véhicules afin de les aménager en vrais quais piétons »,  affirme le maire de Bègles. Autant dire que les débats et concertations ne vont pas manquer pour ce projet de longue haleine.

Piotr Czarzasty

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