Bordeaux doit construire un nouveau stade pour être retenu parmi les stades français pour l’Euro 2016


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Bordeaux doit construire un nouveau stade pour être retenu parmi les stades français pour l'Euro 2016

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/06/2009 PAR Nicolas César

« C’est parce qu’il y a la crise que nous devons construire de nouveaux stades de football », lance Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football. « Moderniser et construire de nouveaux stades dans 9 villes de France permettra la création de 15 000 emplois jusqu’en 2014 et de 15 000 autres emplois après pour les faire fonctionner », souligne-t-il. L’Euro 2016 est une occasion unique de donner forme à ses projets. « C’est le moment que les stades français quittent le Moyen-Age », ironise Jean-Louis Triaud, le président des Girondins de Bordeaux. Pour rappel, le stade Chaban Delmas a été construit en 1936.

« La France a beaucoup d’atouts pour organiser l’Euro. Si au niveau des stades, nous avons beaucoup de retard, nous pouvons faire la différence avec les à côtés, l’animation autour des matchs, notre capacité à inscrire ces stades dans un projet de développement durable, dans une zone verte », se targue Jean-Pierre Escalettes.

Un nouveau stade à 230 millions d’euros

Et dans ce projet, le président de la FFF, girondin de coeur, n’imagine pas que Bordeaux, qui vient d’être sacré champion de France, soit absent. « Il serait incompréhensible que Bordeaux et tout l’arc atlantique ne soient pas intégrés à notre projet », estime-t-il. Mais, cela ne se fera qu’à condition que la ville construise un nouveau stade. « Le stade est mal orienté et ça nous ne pouvons rien y changer. Par ailleurs, les tribunes d’honneur sont trop proches des habitations. Et, pour que l’accès soit aux normes UEFA, il faudrait détruire des maisons classées, c’est impensable », rappelle Jean-Pierre Escalettes. Mais, pour construire ce nouveau stade à Bordeaux, « les délais sont courts », prévient Alain Juppé, le maire. Une décision doit être prise au mois de septembre, au plus tard, pour que Bordeaux soit intégré au projet français pour l’Euro 2016.

Un partenariat public-privé

Le coût d’un nouveau stade de 40 000 places à Bordeaux se situe entre 200 et 230 millions d’euros. Pour le financer, Alain Juppé préconise un partenariat public-privé et que le maître d’ouvrage soit issu du secteur privé. Il aurait déjà reçu quelques candidats la semaine dernière. La Région et la Communauté urbaine de Bordeaux auraient donné un accord de principe. Le Département serait, en revanche, plus réticent. L’Etat devrait également apporter sa pierre à l’édifice. Un texte pour faciliter les procédures administratives pour construire de nouveaux stades doit être voté à l’Assemblée nationale cette semaine. Et, le gouvernement envisage de contribuer au financement de ces stades à hauteur de 200 millions d’euros. L’ancien premier ministre devrait rencontrer le secrétaire d’Etat aux sports dans 8 jours.

Un stade dans un environnement vert au Lac

Quant au lieu, un consensus semble se dégager pour choisir le Lac, où la CUB dispose de terrains. « Ce secteur a de nombreux atouts, il est desservi par la rocade, le tramway et un éco-quartier va y être créé », précise Alain Juppé. Frédéric Thiriez se dit convaincu que la candidature de la France sera retenue pour organiser l’Euro 2016. « La France a une réputation exceptionnelle à l’étranger et un savoir-faire reconnu dans l’organisation de grands événements sportifs ». « L’Allemagne, dont on connaît le poids, nous a déjà donnée sa voix. Et, le président de l’UEFA est français », conclut Jean-Pierre Escalettes.

Nicolas César


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