Voilà un palmarès dont Bordeaux se serait bien passé. Il provient du troisième bilan national d’observation sur les éclairages publics effectué par l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes (ANPCEN) dans treize grandes villes de France. Si, globalement, ces derniers sont moins nombreux à être inutiles, l’étude montre une situation contrastée en fonction des villes concernées. Ainsi, l’ANPCEN a relevé 70% de sites « non conformes » à Bordeaux, quand Paris n’en a que 9% et Lyon 30%.
Lille, Nantes, Toulouse et Strasbourg sont notées « en progrès » tandis que la capital girondine, aux côtés de Limoges, Marseille, Grenoble et Saint-Étienne, témoigne encore de « progrès à faire ». Pourtant, la question de l’éclairage public pèse lourd dans les budgets municipaux : c’est le deuxième poste d’investissement déclaré par les communes et même le premier dans les deux ou trois ans à venir selon l’association, précisant que pour certaines villes, « il reste des statu quo difficilement compréhensibles ». Si les effets néfastes du LED sont reconnus, l’étude précise enfin que les communes pourraient économiser entre 25 et 75% de leur budget d’électricité via un meilleur usage de l’éclairage public.