Bassin de Lacq : des projets tous azimuts – #2


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Bassin de Lacq : des projets tous azimuts - #2

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/05/2013 PAR La rédaction

Des « utilités » pour les entreprisesLe groupement d’intérêt public Chemparc , dont la vocation est d’accueillir des unités industrielles de chimie fine et de spécialité, sur veille ainsi à ce que ces dernières ne manquent de rien. « De nombreuses matières premières sont stockées sur place ou livrées par pipe-line : soufre liquide ou solide, chlore, ammoniac, méthanol. Tous produits avals à la thiochimie (chimie du soufre) », explique-t-il.Des services mutualisés à moindre coût », comme la fourniture de vapeur et d’électricité viennent s’y ajouter. Ces prestations étant assurées par la Société béarnaise de gestion industrielle (SOBEGI) chargée des plateformes de Lacq et de Mourenx.

C’est dans cet esprit qu’a été lancé le projet « Cluster chimie Lacq 2030 ». Cet investissement de 154 millions d’euros financé par la Sobegi en partenariat avec Arkema, Total , et les collectivités territoriales, permettra d’extraire à un débit réduit les résidus de gaz naturel encore présents dans le gisement, puis de les utiliser pour permettre à Sobegi de produire de la vapeur utilisée par les hôtes des plateformes industrielles, et de l’hydrogène sulfuré aux unités thiochimie d’Arkema.

Toray : un choix de bon augureCet environnement bienveillant n’a pas été étranger à la décision du groupe japonais Toray d’implanter à Lacq une unité de production de polyacrylonitrile (PAN). Autrement dit la matière première nécessaire à la fabrication de la fibre de carbone, très utilisée dans l’aéronautique notamment. L’ entreprise devrait employer à terme 80 personnes. Elle a nécessité un investissement de 130 millions d’euros, dont une part (4 millions) est apportée par la Communauté de communes de Lacq.

Plusieurs autres projets complètent cette implantation déterminante pour l’avenir du bassin. Le groupe Minafin, qui est spécialisé dans la production de molécules pour l’industrie pharmaceutique, envisage par exemple de développer en Béarn une activité de thiochimie. De même, Mourenx accueillera une nouvelle unité du groupe Novasep qui permettra à ce dernier de fabriquer un produit pharmaceutique.

Alors qu’une nouvelle zone d’activités, Eurolacq 2, est en train d’être aménagée à Artix, Labastide-Cézéracq et Labastide-Monréjau à destination d’entreprises plutôt issues du secteur tertiaire, l’accent est par ailleurs mis sur les pépinières d’entreprises. A Lacq, l’une d’elles a été baptisée Chemstart’up. Elle est destinée à accueillir de jeunes sociétés issues du milieu de la chimie . Et de leur offrir la possibilité d’utiliser les équipements du Groupement de recherches de Lacq où travaillent les équipes de chercheurs d’Arkema et de Total. Le bassin a pris l’habitude de jouer groupé.

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