En 2010-2011, pour la première fois de leur histoire, l’Elan Béarnais était descendu en Pro B. A l’époque, c’était tout un monde qui s’effondrait pour des supporteurs profondément attachés à leur club, au passé glorieux. Ils sont remontés aussitôt, mais, cet aller-retour s’est traduit par une nouvelle relégation. En 2013-2014, l’Elan Béarnais va encore une fois retrouver les parquets de la Pro A avec la ferme intention d’y rester. Les leçons des échecs du passé ont été visiblement tirés. « Il y a trois ans, nous étions descendus, car nous avions trop parié sur les jeunes. Lors de la dernière descente, c’était autre chose, les joueurs ne partagaient pas tous un but commun », analyse Didier Gadou, directeur général de l’Elan.
La clé du succès, la gestion des absentsCette année, les joueurs ont su faire corps autour du projet de remonter en Pro A. « Cette saison a été difficile. Nous sommes invicibles à la maison, mais nous avons perdu 8 fois à l’extérieur », rappelle l’entraîneur Claude Bergeaud. L’équipe a fait preuve de mental pour tenir l’objectif tout au long des 34 matchs, malgré les blessures. « Nous avons gagné des matchs avec trois joueurs clés absents », souligne-t-il. C’est là qu’est la clé du maintien aussi en Pro A. « A la moindre tempête, il ne faut craquer et parler de ceux qui sont absents, mais des présents », insiste l’ancien sélectionneur de l’équipe de France. Côté sportif, le coach va devoir reconstruire son équipe. Seuls quatre éléments de l’effectif actuel seront toujours sous contrat la saison prochaine. Il s’agit de Sami Driss, David Denave, Jean-Fred Morency et Brian Boddicker. Et, le budget qui s’élève actuellement à 4,2 millions d’euros ne devrait augmenter que de 200 000 euros la saison prochaine. Quel sera alors le visage de l’Élan version 2013-14 ? « Quand les play-off seront terminés, on s’en occupera. Pour l’heure, nous jouons encore le titre », répond Claude Bergeaud.