Le ligne des romans historiques s’est renforcée avec la présence d’un auteur, Pierre Naudin, qu’une des grosses maisons du secteur avait laissé un peu tomber. Les sagas historiques plaisent autant que la littérature de terroir, et Naudin écrit des cycles comprenant à chaque fois une demi-douzaine de tomes . Le livre de cuisine est aussi un genre qui continue de se bien porter malgré l’encombrement. Sur les tapas et planchas, Antoine Burguete avait relevé le succès d’une parution chez un autre éditeur. Il a repris le thème en cherchant à réaliser une édition un peu plus haut de gamme.
Ses goûts personnels entrent-ils en ligne de compte dans une démarche qui privilégie les centres d’intérêts de potentiels lecteurs ? « Si je ne devais publier que ce qui m’intéresse fondamentalement, il y a longtemps que j’aurais fait faillite. Un éditeur, c’est une alchimie entre un bon marchand et un bon financier qui doit avoir un peu de jugement littéraire »
Derniers titres: Cru, carpaccios tartares et préparations variées de Marie-Annick Aviotte-Le Penmelen. Une réédition des contes populaires de la Gascogne de Jean-François Bladé. Le grand fléau d’Henri Coupon.
L’éditeur sera présent au Salon, sur le stand S 57. Derniers ouvrages parus: la malédiction des Trencavel, cycle Raimon-Roger, Bernard Mahoux; Trousse-Peilhot: les tribulations de mon oncle Radamès, Alain Paraillous.
Plus de renseignements sur le site Aubéron.
Photo Aubéron
M.-P. Mémy