Après tempête : les sylviculteurs du sud-ouest réclament plus de moyens et appellent à manifester


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Après tempête : les sylviculteurs du sud-ouest réclament plus de moyens et appellent à manifester

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Publication PUBLIÉ LE 09/03/2009 PAR Nicolas César

Réunis ce 9 mars à Sabres dans les Landes par le Comité interprofessionnel du pin maritime (CIPM), une quarantaine de professionnels de la filière ont décidé de faire part de leur mécontentement à l’Etat vis à vis de l’insuffisance des aides octroyées, en manifestant. Le principe a été acté ce jour, même si aucune date n’a encore été retenue. « Le mécontentement est très vif. Jusqu’à maintenant nous avons été très responsables, nous avons été une force de propositions, mais les réponses de l’Etat sont très partielles. Il ne s’intéresse qu’à la valorisation des bois, mais sur l’indemnisation, qui pour nous est le plus important, il reste sourd », s’agace Eric Dumontet, le secrétaire général adjoint du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest. La semaine dernière, le gouvernement a proposé une enveloppe de 415 millions d’euros sur sept ans pour nettoyer et reboiser la forêt, mais la filière, elle, en demande 630 millions. « On ne nettoiera pas la forêt et on ne reboisera pas tant que nous n’aurons pas obtenu satisfaction. L’Etat fait son calcul sur la base de 150.000 hectares de forêts touchées à 60% alors que nous en sommes à 230.000 hectares à 40%, car il faudra dans la plupart des cas tout reconstituer. Ce n’est pas admissible », a réagi, pour sa part, Christian Pinaudeau président du Syndicat des sylviculteurs.

Il devient urgent de reboiser pour sauver des emplois

Si le nettoyage des forêts et le reboisement ne commençaient pas rapidement, 800 emplois de forestiers seraient menacés. Et ce, d’autant plus, que les industriels étaient déjà touchés par la crise économique, avant la tempête, qui a « plongé dans le rouge » leurs trésoreries. « Au mois d’octobre on a senti les premiers signes du ralentissement de l’activité. Aujourd’hui,après le passage de Klaus l’activité a chuté de 30 et 40% », rappelle Stéphane Latour, le directeur de la Fédération des industries des bois d’Aquitaine. L’enjeu est de taille. La filière bois représente en Aquitaine un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros avec 40 000 sylviculteurs, auxquels s’ajoutent 34 000 emplois directs.

Nicolas César


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