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PUBLIÉ LE 26/01/2008 PAR Charlotte LazimiAlain Rousset a lancé sa campagne au cœur de Bordeaux, 92 cours Alsace-Lorraine. Sous les applaudissements, le président de la Région a inauguré sa nouvelle permanence, ce matin à 11h. La salle de près de 200 m2 était pleine. Ses alliés, PC, PS, Verts, PRG, présents se sont tous exprimés. « Je crois que nous sommes devant une série de grands jours » a annoncé Régine Marchand, du Parti Radical de Gauche. « On compte sur toi Alain et tu peux compter sur nous » a lancé Vincent Morin du Parti Communiste. Karfa Diallo, pour Couleurs Bordelaises a aussi pris la parole. « Je suis très heureux d’être parmi vous » a déclaré le militant de Divers Cité, qui s’était présenté en 2001. Il a lu, pour l’occasion, un poème écrit le matin même. Bien sûr « le grand symbole bordelais de 2007», Michèle Delaunay, qui a défait Alain Juppé aux législatives, n’a pas manqué à l’appel. Evoquant le sondage du Nouvel Observateur, elle a déclaré : « Ce sondage je le prends comme un signe. C’est exactement le même sondage que nous avons eu avant de gagner le canton ». Elle a ensuite rappelé la dimension politique de cette élection « Nous avons une double responsabilité. Les français nous regardent ».
« La dynamique est de notre côté » selon Alain Rousset
Alain Rousset a pris la parole en dernier. Il s’est appuyé sur son bilan à la tête de la Cub et de la région. « Nous avons transformé le mode de gestion de la cub. Nous avons multiplié par 13 l’aide au m2 du logement social. Il faut organiser les mixités sociale et fonctionnelle. » a-t-il déclaré. Alain Rousset souhaite favoriser l’emploi et le développement économique avec la création de pépinières d’entreprises. Le candidat PS présentera à l’avenir une proposition par jour. Son rival, Alain Juppé n’a pas été épargné. « Je ne mènerai pas une politique de rigueur, mais je veux rigoureusement gérér les dépenses publiques » a expliqué Alain Rousset, déplorant : « Il y a beaucoup trop de pauvres à Bordeaux. Bordeaux est une ville riche, qui s’enrichit tous les ans mais où va l’argent ? Je ne sais pas comment est fait leur budget ». Quant aux sondages en sa défaveur, il a rappelé qu' »un challenger a toujours une pente à remonter, sauf lorsque l’équipe sortante est nulle. Il se trouve que la dynamique est de notre côté« , a estimé Alain Rousset. Toute la gauche unie souhaite proposer une alternative. « Il y a un rêve à mettre en œuvre, un rêve réalisable » a martelé le candidat, avant de conclure: « Ensemble nous franchirons les quelques dizaines de mètres qui nous séparent du palais Rohan».
Charlotte Lazimi
