Alain Juppé et le Grand contournement de Bordeaux: remettre le dossier à plat


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Alain Juppé et le Grand contournement de Bordeaux: remettre le dossier à plat

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/05/2007 PAR Joël AUBERT

Alain Juppé, en réponse à une question, n’a pas directement pris position en faveur ou non d’un grand contour
nement autoroutier de Bordeaux. « Il faut remettre ce dossier à plat a-t-il déclaré, ajoutant non sans quelque euphémisme que la concertation n’avait pas donné tout ce qu’on pouvait en attendre ».

Redonner sa place au fret ferroviaire

L’élément le plus important de son propos a trait à l’intérêt que Réseau Ferré de France semble manifester pour l’étude d’unprojet ferroviaire de grand contournement de Bordeaux qui, de toute évidence, intéresse Alain Juppé. « Un des objectifs du Grenelle de l’environnement prévu à l’automne sera de sortir le fret ferroviaire de l’état où il se trouve » rappelant au passage que la concurrence existe désormais sur le rail en Europe. Pour autant, on a compris que le maire de Bordeaux n’avait pas renoncé au projet de grand contournement autoroutier, justifiant la décision qui avait été prise de faire appelde la décisiond’annulationdu Tribunal administratif de Bordeaux pour des raisons de jurisprudence. Sans se prononcer précisément sur la politique des transports qui sera arrêtée il n’a pas caché, s’agissant du trafic des poids lourds, qu’il « faudrait prendre des mesures » et que « l’Allemagne » l’avait fait. A terme il est donc permis de penser que des péages seront institués. Toujours au sujet du transport par chemin de fer le nouveau super-ministre du développement durable a insisté pour que le calendrier de la Ligne à Grande Vitesse Paris-Bordeaux en deux heures soit tenu et a fait remarquer que le trajet passant à deux heures aboutirait au transfert de plus de la moitié du trafic aérien sur le rail, ce qui contribuerait aussi à abaisser la pollution atmosphérique. Enfin, il a avoué que la question des OGM était « un sujet difficile qui sera à l’ordre du jour du  » Grenelle de l’environnement. » Ma religion n’est pas encore faite mais on ne peut pas se mettre en dehors de tout mouvement de recherche, ne serait-ce que pour des raisons de santé publique et alimentaire. Il faut trouver un point d’équilibre a-t-il souligné pointant au passage les interrogations nées au sujet de ladernière variété de maïs OGM de Monsanto.

J.A

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