A Lormont, EDF favorise l’insertion des jeunes issus de milieux défavorisés


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A Lormont, EDF favorise l'insertion des jeunes issus de milieux défavorisés

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Publication PUBLIÉ LE 25/12/2008 PAR Nicolas César

« Nous avons très envie de rentrer dans le monde du travail. Nous sommes surtout en recherche d’expériences. EDF nous fait rêver, car c’est une grosse entreprise qui peut nous apporter à la fois un travail intéressant et la sécurité de l’emploi », explique Benjamin, 18 ans, l’un des douze élèves de la 1ère Bac pro électricité au lycée Jacques Brel de Lormont. « Si on a le bac pro et que l’on fait bien notre travail dans l’entreprise, on sera embauché », s’entousiasme, à ses côtés, Mickey. Le principe est simple : les élèves passent deux semaines à l’école et deux semaines à EDF. Ces jeunes sont présélectionnés par l’école, mais directement recrutés par EDF. Tous sont titulaires d’un BEP électrotechnique et ont un bon dossier scolaire. Ils candidatent comme s’ils postulaient à un emploi , avec CV, lettres de motivation et entretiens avec EDF.

« On a de la chance, on est sûr d’avoir un bon travail »

« Nous voulions une formation courte. Or, aujourd’hui pour avoir un métier, il faut avoir bac+5 et encore on n’est pas sûr d’avoir un emploi », souligne Mickey. Leur formation est d’autant plus attrayante, qu’ils sont rémunérés, à hauteur de 576 euros nets par mois. Et, pour ceux qui ne sont pas originaires de la région et doivent louer un appartement, EDF prend même en charge une partie du loyer, jusqu’à 85% du montant, parfois.  » Cela nous permet de mieux nous concentrer sur nos études », précise Kevin, qui bénéficie de cet avantage. « Avec cette formation, ils n’ont que six semaines de vacances, mais ils sont très motivés », avance Henri Catana, leur professeur de technologie en ateliers. « Là, on n’a qu’une envie : retourner travailler à EDF. Il y a une très bonne ambiance là-bas et ils nous ont bien accueilli », s’enthousiasme Maxime. « On a de la chance, on est sûr d’avoir un bon travail », poursuit Bruno, le délégué de classe. « On fait très attention à notre comportement. On ne voudrait surtout gâcher cette chance », conclut Mickaël.

Nicolas César

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