A l’université Bordeaux IV, Valérie Pécresse incite les universitaires à se rapprocher du monde de l’entreprise


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A l'université Bordeaux IV, Valérie Pécresse incite les universitaires à se rapprocher du monde de l'entreprise

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Publication PUBLIÉ LE 30/10/2008 PAR Nicolas César

« Améliorer l’insertion professionnelle, c’est la première chose que les étudiants m’ont demandé quand je suis arrivée en poste en 2007 », rappelle Valérie Pécresse. Aujourd’hui, les organismes qui ressemblent à des bureaux d’aide à l’insertion professionnelle « sont à petite échelle », reconnaît la ministre. Il s’agit notamment des bureaux des stages, plate-formes d’insertion professionnelle, observatoires de la vie étudiante, services de valorisation et de transfert de technologie pour l’accompagnement des doctorants et chercheurs, écoles doctorales… L’un des enjeux du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, que veut mettre en place Valérie Pécresse, sera ainsi de mettre en cohérence, de systématiser et de généraliser les pratiques parcellaires sans casser la dynamique des initiatives.

Pour cela, elle devrait laisser aux universités le soin de fixer – dans un schéma directeur validé par les instances statutaires de l’établissement – les missions, modes de pilotage, procédures d’évaluation et conditions de fonctionnement de ces dispositifs « ouverts » et à « géométrie variable ». De quoi les laisser très libres d’imaginer leur formule en composant avec l’existant. Consciente que ce travail nécessite des moyens, la ministre promet la création de postes de cadres dans ces bureaux d’aide à l’insertion professionnelle (BAIP).

55 millions d’euros en 5 ans
Par ailleurs, Valérie Pécresse souhaite créer des observatoires pour mesurer les débouchés de chaque filière universitaire. Le principal défi pour les universités sera de généraliser, à de gros effectifs et aux formations généralistes, des méthodes et des procédures de collecte de l’information conçues d’abord pour des effectifs plus réduits et en coopération avec des équipes pédagogiques sensibilisées. Pour ce vaste plan favorisant l’insertion professionnelle pour les étudiants, la ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé que 55 millions d’euros sur cinq ans seraient débloqués pour ces BAIP. « Il faut casser les murs entre l’université et l’entreprise. Un nouveau dialogue s’instaure », assure, Valérie Pécresse.

Nicolas César

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