31e Arte Flamenco : La Yerbabuena, Grilo, Inès Bacan, Valencia… et Dieuzaide


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Retour sur la soirée des pépites d'Arte Flamenco

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Publication PUBLIÉ LE 02/07/2019 PAR Julie Ducourau

L’affiche de l’événement, est comme un hommage de la jeunesse aux anciens, un hommage à la transmission. Une photo prise en 1988 par Michel Dieuzaide, photographe et cinéaste globe-trotter amoureux de l’Espagne, qui vit en Bigorre. Ce jour-là, le fils de Jean Dieuzaide (portraitiste de de Gaulle et Dali) attend le directeur d’une peña de Jerez, une fillette sort et, après à peine un bonjour, elle se met à répéter ses pas devant ces cadres de gloires passées. Sans bouger de son fauteuil, il capte ce moment devenu un de ses clichés les plus connus. Une exposition de Dieuzaide « Etre flamenco ! » est à voir au musée Despiau-Wlérick, ainsi que son film Le Chemin du Rocio au cinéma Le Royal ; de quoi s’imprégner d’un travail de vie au milieu des gitans, sa marque de fabrique.

Jusqu’à l’école et en psychiatrie

Côté danse, la 31e édition s’ouvre ce soir, avec la grande figura Eva Yerbabuena, pas vue dans la ville aux trois rivières depuis 2008 : « elle était allée sur des terrains plus contemporains qui ne correspondaient pas à notre ligne de programmation. Avec Carne y hueso, reprise de ses chorégraphies passées, on trouvera un baile très intime, accompagné par son mari guitariste Paco Jarana», savoure à l’avance Monique Dechambre, une des organisatrices du festival au Conseil départemental des Landes. A noter dans les tablettes aussi, en final le samedi, la restitution d’Olga Pericet, accueillie l’an passé en résidence sur un travail autour de Carmen Amaya, célèbre gitane barcelonaise des années 50. En semaine, danseront Mercedez Ruiz « entre mort, vie, passion, peur et joie dans une écriture dramaturgique très forte », et aussi la révélation de la dernière Biennale de Séville, Maria Moreno de Cadix. Un bailaor parmi toutes ces femmes, et non des moindres, puisque le génial Joaquin Grilo sera là avec son étonnante « Calle de mis sueños » le vendredi, juste après la battle de guitares entre Diego del Morao et Antonio Rey. Et parce que le flamenco, c’est d’abord le chant, une pléiade d’artistes viendront ici faire tonner leurs cordes vocales : de la toute jeune Maria Terremoto dont le nom sonne déjà comme un tremblement de terre, à la réputée Inès Bacan, ou à José Valencia, un enfant du festival montois devenu une référence.

En dehors de ces spectacles attendus et des stages de danse, chant et photo proposés, la ville résonnera aussi flamenco dans les bars et restaurants parties prenantes de la fête. Et le festival permettra, une nouvelle fois, de toucher de nombreux publics : des enfants avec le projet éducatif et culturel autour du Bossu de Notre-Dame sauce flamenca avec José Galan, jusqu’à des personnes empêchées comme à l’hôpital psychiatrique.

Tout le programme ici

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31e Arte Flamenco : La Yerbabuena, Grilo, Inès Bacan, Valencia… et Dieuzaide


JD
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/04/2019 PAR Julie Ducourau

L’affiche dévoilée mercredi midi au Café Music, partenaire de l’événement, est comme un hommage de la jeunesse aux anciens, un hommage à la transmission. Une photo prise en 1988 par Michel Dieuzaide, photographe et cinéaste globe-trotter amoureux de l’Espagne, qui vit en Bigorre. Ce jour-là, le fils de Jean Dieuzaide (portraitiste de de Gaulle et Dali) attend le directeur d’une peña de Jerez, une fillette sort et, après à peine un bonjour, elle se met à répéter ses pas devant ces cadres de gloires passées. Sans bouger de son fauteuil, il capte ce moment devenu un de ses clichés les plus connus. Une exposition de Dieuzaide « Etre flamenco ! » sera à voir au musée Despiau-Wlérick, ainsi que son film Le Chemin du Rocio au cinéma Le Royal ; de quoi s’imprégner d’un travail de vie au milieu des gitans, sa marque de fabrique.

Jusqu’à l’école et en psychiatrieCôté danse, la 31e édition s’ouvrira le mardi 2 juillet, avec la grande figura Eva Yerbabuena, pas vue dans la ville aux trois rivières depuis 2008 : « elle était allée sur des terrains plus contemporains qui ne correspondaient pas à notre ligne de programmation. Avec Carne y hueso, reprise de ses chorégraphies passées, on trouvera un baile très intime, accompagné par son mari guitariste Paco Jarana», savoure à l’avance Monique Dechambre, une des organisatrices du festival au Conseil départemental des Landes. A noter dans les tablettes aussi, en final le samedi, la restitution d’Olga Pericet, accueillie l’an passé en résidence sur un travail autour de Carmen Amaya, célèbre gitane barcelonaise des années 50. En semaine, danseront Mercedez Ruiz « entre mort, vie, passion, peur et joie dans une écriture dramaturgique très forte », et aussi la révélation de la dernière Biennale de Séville, Maria Moreno de Cadix. Un bailaor parmi toutes ces femmes, et non des moindres, puisque le génial Joaquin Grilo sera là avec son étonnante « Calle de mis sueños » le vendredi, juste après la battle de guitares entre Diego del Morao et Antonio Rey. Et parce que le flamenco, c’est d’abord le chant, une pléiade d’artistes viendront ici faire tonner leurs cordes vocales : de la toute jeune Maria Terremoto dont le nom sonne déjà comme un tremblement de terre, à la réputée Inès Bacan, ou à José Valencia, un enfant du festival montois devenu une référence.

En dehors de ces spectacles attendus et des stages de danse, chant et photo proposés (réservations en ligne à partir du 16 avril), la ville résonnera aussi flamenco dans les bars et restaurants parties prenantes de la fête. Et le festival permettra, une nouvelle fois, de toucher de nombreux publics : des enfants avec le projet éducatif et culturel autour du Bossu de Notre-Dame sauce flamenca avec José Galan, jusqu’à des personnes empêchées comme à l’hôpital psychiatrique. Un festival hors les murs dont se sont félicités Xavier Fortinon, président du Conseil départemental, et Charles Dayot, maire de Mont-de-Marsan.

Tout le programme ici

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