1914-1918 : Beaucoup d’entre eux étaient des paysans


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1914-1918 : Beaucoup d’entre eux étaient des paysans

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/11/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

Appelé comme bien d’autres sous les drapeaux au cœur de l’été, Jean Couralis travaille la vigne. Il est le premier à tomber, trois semaines à peine après que l’affiche de mobilisation générale ait été apposée dans son village. Cela se produit  à Eton, à  l’est de Verdun, le 24 août 1914, lorsque le 283e régiment d’infanterie de Saint-Gaudens, dans lequel il sert,  fait face à l’attaque allemande. On ignore toujours  dans quelles circonstances ce cultivateur de 28 ans a perdu la vie.  « Disparu » indique le registre oficiel, laconique.

Des Eparges à l’armée d’OrientL’année 1915 voit le début de la guerre de tranchées et l’apparition des premiers gaz de combat. Cette période s’avère terrible pour les Laroinais. La guerre fauche près de la moitié d’entre eux. Tel Auguste Laborde, qui est vigneron, lui aussi. Gravement blessé au côté droit par un éclat d’obus, il décède dans l’ambulance chargée de l’amener au château de Nantivet où un hôpital de campagne a été installé, dans la Marne. La médaille militaire va être décernée à titre posthume à ce « soldat courageux et d’un allant remarquable ». Il a 27 ans.

Jules Souix Bousquet, cultivateur vigneron, connaît pour sa part l’enfer des combats livrés pour conquérir la crête des Eparges, dans la Meuse. Un affrontement qu’a évoqué récemment une remarquable série télévisée. Quant à Gaston Roger Coucourron, un garçon de chai de 24 ans,  il fait partie des 10 000 Français « tués à l’ennemi », dans le massif boisé du Linge, en bordure de la plaine d’Alasace.  Un champ de bataille où 7 000 Allemands vont également perdre la vie en l’espace de quatre mois.

Mort aux Islettes, dans les forêts de l’Argonne, comme Jean Porte, qui est garçon de ferme ; décédé des suites de ses blessures  comme Jean Capdebosc,  un vigneron  qui a « toujours fait bravement son devoir » ; frappé par la typhoïde comme le sergent Jean Alfred Péninou, un scieur de long ; ou bien tué à 25 ans comme Louis-Lucien Montet, le soldat de l’armée d’Orient envoyé au combat en Macédoine… La liste est longue.

Le disparu du mont KemmelJusqu’à cette dernière mort, survenue le 29 avril 1918. Léon Alfred Guilhembaqué, lui,  est étudiant. Ce Laroinais à la santé fragile est d’abord envoyé dans un service auxiliaire,  éloigné du front. Mais la guerre est dévoreuse d’hommes, et son cas est révisé. Finalement classé apte au service, il disparait en Belgique au Mont Kemmel, lors de la troisième bataille des Flandres. Il n’aura vécu que 23 ans.

Pour en savoir plus : www.archives.cg64.fr/pageseditos.asp?idpage=1973#&sX_Menu_selectedID=left_DBDE869B

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