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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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05/07/2009

Régionales 2.010 : Le PS en désordre face aux Ecologistes en mouvement.

Etrange point de vue, avancé de si précoce façon, qui tranche avec celui que Martine Aubry avait exprimé, comme en écho aux présidents de régions, Alain Rousset en tête, en leur laissant le soin d’organiser leur campagne comme ils l’entendaient.
Une fois encore, voici que la rue de Solférino joue, en ordre dispersé, sa partition sans se soucier des conséquences des propos qu’elle tient.
Les amis de Daniel Cohn-Bendit qui se sont réunis ces dernières heures n’en demandaient pas tant. Le PS semble en effet entériner un paysage électoral issu d’élections, les Européennes, qui sont quand même très spéciales, avec un taux d’abstention sans égal. Et ceci avant que de s’interroger sur la façon de garder le leadership de la gauche et d’être le parti d’opposition dont le pays et la démocratie française ont besoin.
Sans doute, Benoît Hamon pense-t-il, comme beaucoup, que les socialistes auront du mal à renouveler leur performance de 2.004 en conservant la présidence de vingt régions. L’UMP espère bien en récupérer quelques unes dans la foulée de son bon résultat aux Européennes, mais elle ne disposera le plus souvent que de faibles réserves pour le second tour d’un scrutin de liste à la proportionnelle, le Modem de François Bayrou semblant vouloir se refaire une santé, de lui-même, avant de penser à quelque alliance que ce soit.
A ce jeu-là, et face aux inconstances du PS, Europe Ecologie a bien des atouts pourtransformer son essai du 7 juin dernier. L’électorat du PS sans vrai leader oscille, ici et là, entre dépit et trahison, prêt à franchir le pas et à soutenir des listes vertes et roses. Sous la houlette d’un Cohn-Bendit pédagogue, les écologistes tairont leurs différences avec l’espoir de s’installer durablement, via le pouvoir de la décentralisation, dans le nouveau paysage politique national. Au moment où se confirment les intentions sarkozyennes de bouleverser l’organisation territoriale française. Le chantier politique de la rentrée qui s’annonce plein de turbulences.

Joël Aubert

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