icone plume

L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
29/07/2018

Pas d’économie dynamique … sans confiance

Sauf rebond improbable, dans les deux derniers trimestres de cette année, l'objectif élevé du gouvernement - 2% de hausse du PIB - sera loin d'être atteint. Et, par voie de conséquence les objectifs de déficit ne seront pas atteints non plus, ce qui n'est pas de bon augure pour l'ambition européenne d'Emmanuel Macron. Surtout, il est significatif que la bonne marche de l'économie vient buter sur la baisse de la consommation des ménages ; un effet CSG, ici, et plus encore un bond en avant, là, du prix des carburants, dopé par une hausse des taxes qui ponctionnent le pouvoir d'achat. Et retiennent les Français d'acheter. Ce constat ne manquera pas d'interroger sur la conduite de la politique économique. La relance de l'investissement des entreprises avait semblé sonner le vrai réveil de l'économie française mais on notera que celui-ci n'a pas aujourd'hui d'impact véritable sur l'évolution du chômage qui reste très élevé, en particulier pour les demandeurs les plus âgés, alors que nombre d'offres d'emploi ne parviennent toujours pas à être satisfaites. Le gouvernement face à ce défi ne va pas manquer de louer sa réforme de la formation professionnelle et rappeler ces chiffres massue : un million de demandeurs d'emploi peu qualifiés et un autre million, des jeunes, devraient en bénéficier au cours du quinquennat. Il n'en demeure pas moins que l'une des clés de l'évolution, lors des prochains mois et de l'année à venir, dans un contexte européen lourd d'incertitudes politiques, sera la confiance. Une question qui ne devrait pas être considérée comme subalterne face à ce qui semble être l'impératif absolu d'Emmanuel Macron, la poursuite des réformes.

Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A lire ! Éditos précédents