Le journalisme à l’heure du smartphone. Une date, le 21 septembre, sur vos tablettes…

La rédaction de France Info fêtait ce 1er juin le 25ème anniversaire d’un pari qui à l’époque avait semblé une peu fou. Créer une radio d’information en continu avec l’espoir d’intéresser le public en temps réel - une expression née depuis de l’émergence de l’information sur le net – aux nouvelles du monde. Il faut dire que depuis 1987 l’info,  et souvent la plus dramatique, a envahi notre vie quotidienne.  France Info a su conjuguer l’envie du citoyen d’être connecté avec le monde tout en allant au-delà des apparences. Et des drames.

Je songe, ici, à la série de reportages sur Haïti réalisés par Isabelle Labeyrie en janvier dernier, deux ans après le tremblement de terre meurtrier.

Evoquer le travail d’une radio où l’on compte des amis, à un moment heureux de son histoire, c’est aussi, se donner le temps de réfléchir au métier de journaliste qui est le nôtre. A la manière dont il évolue en même temps qu’apparaissent de nouveaux outils et de nouveaux usages; Philippe Chaffanjon le directeur de France Info que nous interrogions à Paris, au lendemain des tueries de Montauban et Toulouse, en mars dernier, soulignait la place considérable que le suivi de ces événements avait prise via le net. Via France info.fr.

De cela et de tant de choses qui changent dans un environnement culturel et économique en plein bouleversement, il sera question le 21 septembre prochain au Rocher Palmer, à Cenon à l’occasion du second rendez-vous d’Aqui.fr. En présence de la plupart de nos confrères éditeurs de la presse numérique mais aussi de la presse quotidienne, à commencer par Sud Ouest.

Le choix de son thème « Smart Médias et Renaissance du journalisme » est le fruit d’une réflexion  conduite entre professionnels qui savent, à quel point, la façon de s’informer évolue avec les outils dont le citoyen dispose. Le Smartphone et les applications qui sont pensées pour lui subvertissent les médias traditionnels ;  ils créent l’obligation aux éditeurs d’avoir à concevoir de nouveaux formats, une écriture adaptée à des temps de lecture différents. C’est une raison parmi d’autres, justement, de chercher à renouveler la manière de présenter une information, sans céder à la banalisation et à l’effet de masse. Un tweet peut nous apprendre une nouvelle mais saura-t-il nous en donner le sens ?

Comment enrichir la qualité de ce que nous publions en se servant des données disponibles ? Et mises en scène…Le « Data journalisme » ne s’improvise pas ; il faut là aussi se préparer à le faire entrer dans la démarche éditoriale en lui assignant sa vraie place. Comment  la presse quotidienne organise-t-elle le passage progressif d’une partie de son édition du papier vers le net ? Et comment s’y prend elle pour aller à la rencontre de ces lecteurs qui ne la lisent pas ? Que pensent les jeunes journalistes de leur métier et comment le vivent-il ?

Les questions sont si nombreuses…Rendez vous le 21 septembre pour en débattre entre professionnels et avec vous, les citoyens.

Pour en savoir plus et vous inscrire.