icone plume

L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
10/08/2019

La mort d’un maire : un devoir d’instruction civique à l’orée des municipales

 

Ces rappels à l'occasion de pareil drame, cette manière d'instruction civique oubliée et qui a suscité bien trop de dérision dans la société de l'individu, nous semblent d'autant plus nécessaires alors que la vie sociale du pays va être rythmée, dès la rentrée, par le rendez-vous de mars prochain. A t'on oublié ces études récentes qui révélaient que, spécialement dans les petites communes, 55% des maires ne souhaitaient pas se représenter et, plus largement, que cet aveu émanait d'un maire sur deux dans l'ensemble du pays ? Une lassitude qui fait écho, non seulement à l'exposition, y compris souvent judiciaire, dont le maire peut faire l'objet, mais aussi au sentiment de nombre de citoyens qui, dans cette France jacobine, ont besoin d'élus boucs émissaires.

 

Et, pourtant, s'il en est un qui conserve encore assez de crédit c'est bien l'élu local, celui de la plus grande proximité, qui écoute, conseille et console. Répétons-le, inlassablement, au risque de ne pas être compris par ceux qui n'ont cessé de railler cette France des 36.000 communes, situation sans équivalent en Europe .. La belle affaire ! A l'heure des intercommunalités dont les membres ne sont d'ailleurs pas élus au premier degré, il convient de conserver cette matrice de la démocratie qu'est la commune. Le fameux grand débat du printemps n'avait pas manqué de souligner l'importance de ne pas déshabiller la commune. Il va falloir le réaffirmer, plus que jamais, et pas seulement le temps d'un hommage présidentiel lu par la ministre de la Cohésion des territoires.

 

 

 

 

 

Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A lire ! Éditos précédents