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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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28/09/2014

Juppé-Sarkozy: ces primaires qui font débat ont leur face cachée

Cependant, le maire de Bordeaux reçoit des encouragements qui ne proviennent pas que des élus UMP en délicatesse avec Sarko... Une primaire ouverte donnerait à Alain Juppé l'occasion de réunir, sur sa candidature, tous celles et ceux que répugnent l'hypothèse d'un nouveau mandat de l'ami du Qatar. Et, ceci d'autant plus que d'ores et déjà, au cas où la gauche ne serait pas au rendez vous du second tour de 2017, des craintes se font jour face à l'hypothèse d'un Le Pen-Sarkozy pour l'emballage final. Le scénario de 2002 qui avait vu, alors, le triomphe de Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen, serait infiniment plus aléatoire, l'électorat de gauche y regardant à dix fois avant de voter « Sarko ».

Reste que l'engagement pris par celui-ci, dans le Nord, ne résistera peut être pas à la campagne de reconquête qu'il entreprend. A cet égard, la réaction du nouveau sénateur de l'Aube, François Baroin qui a cru bon de rappeler que dans l'interprétation gaulliste de la Constitution, le président de l'UMP était le candidat naturel de son parti à l'élection présidentielle, montre bien que la tenue de primaires n'ira pas de soi. Elle dépendra, sans doute aussi, de l'ampleur du succès de l'ancien président dont on oublie parfois, un peu vite, qu'il a face à lui des opposants pour la conquête du parti, Bruno Le Maire en premier lieu. Si Nicolas Sarkozy l'emportait à la façon d'un plébiscite, la question de l'opportunité des primaires se reposerait sans doute et pourrait placer le maire de Bordeaux dans la situation de devoir se déclarer sans ne rien devoir à personne.

 

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